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Nouvelle taxe bancaire : davantage de justice fiscale

Sur proposition du ministre des Finances, Johan Van Overtveldt (N-VA), le gouvernement a approuvé une nouvelle taxe bancaire. Celle-ci fait partie du taxshift et remportera 805 millions d’euros de façon récurrente. « Par rapport au rendement des différentes contributions du secteur financier dans le passé, cela correspond à une augmentation de 55 millions d’euros », fait remarquer le ministre. « À l’instar de la taxe diamant et de la taxe caïman, cette nouvelle taxe bancaire nous permet aussi de faire baisser les charges sur le travail pour les travailleurs et les employeurs. »
La nouvelle taxe bancaire remplace quatre taxes et prélèvements existants, ce qui constitue une simplification drastique par rapport au passé, pour le secteur également. Le caractère spécifique des plus petites banques et de leurs capacités est en outre pris en compte : elles devront proportionnellement moins contribuer que les grandes banques, ce qui permet également de respecter la diversité du paysage financier.
« Plus de justice fiscale, voilà un fil rouge important de ma politique », souligne le ministre Van Overtveldt. « À l’époque de la crise financière, les établissements financiers ont pu compter sur notre soutien. À présent, nous attendons d’eux qu’ils contribuent à concrétiser la baisse des charges sur le travail, ce qui, au final, permettra de stimuler la Compétitivité La mesure dans laquelle des entreprises implantées dans un pays peuvent faire concurrence aux mêmes entreprises dans un autre pays. Depuis 1996, il existe en Belgique une loi visant à surveiller la compétitivité. Elle dispose que les charges salariales ne peuvent pas évoluer plus rapidement que la moyenne de nos trois pays limitrophes. Le CCE (Conseil Central de l’économie) mesure chaque année si cet objectif est atteint. compétitivité et la croissance économique. »