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La N-VA Bruxelles constate la réalisation d’une partie de son plan pour la sécurité dans les gares mais reste sur sa faim
Le groupe N-VA au Parlement bruxellois a lancé un plan pour la sécurité dans les gares à la lumière des problèmes persistants aux abords de la gare de Bruxelles-Midi. Si le député Mathias Vanden Borre se félicite de voir le gouvernement fédéral en reprendre une partie, comme la mise en place d’une interdiction de la consommation d’alcool et la création d’un poste de police permanent, il estime que l’on pourrait en faire plus. « Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) pourrait aller bien plus loin, par exemple en interdisant la mendicité devant les gares, la prostitution de rue et les rassemblements de nuit. Mais il préfère se retrancher derrière le Premier ministre », dénonce Vanden Borre.
Bruxelles compte 118 quartiers résidentiels. Certains d’entre eux font face à de graves défis qui mettent véritablement en péril la qualité de vie et la sécurité des habitants et des passants. « Il est très inquiétant de voir que certains quartiers autrefois réputés pour leur tranquillité et leur confort de vie sont aujourd’hui confrontés à des problèmes alarmants encore jamais vus : des toxicomanes errant comme des zombies, des dealers se croyant tout permis... Les riverains se font agresser physiquement et retrouvent des pipes à crack et des excréments devant chez eux. La police et la justice regardent impuissantes... Lorsque des voleurs, des dealers et des personnes violentes se font arrêter, elles sont immédiatement relâchées », déplore Vanden Borre.
Responsabilité du ministre-président
« Il est de la responsabilité du ministre-président de s’assurer que tous les habitants de sa région puissent vivre dans un environnement sûr et paisible. Il doit de toute urgence rétablir la situation dans les quartiers concernés et éviter une nouvelle détérioration des conditions de vie des citoyens », conclut Vanden Borre.