Des actes concrets pour la paix à Gaza et au Moyen-Orient

18 août 2025

Dernière mise à jour : 26/08/2025

Les images en provenance de Gaza continuent de hanter nos esprits. Le visage émacié de l’otage Evyatar David, contraint de creuser sa propre tombe. Des Palestiniens affamés, tenus en joue, attendant de la nourriture. Cette horreur illustre toute l’inhumanité de la situation. « Les slogans n’aident malheureusement pas les habitants de Gaza », déclare la députée fédérale Kathleen Depoorter.

« Les Palestiniens innocents sont pris en étau : d’un côté le Hamas qui les utilise comme boucliers humains, de l’autre le gouvernement de Benyamin Netanyahou, qui dépasse les limites de l’acceptable », confirme la présidente de parti Valerie Van Peel.

« Une réponse était nécessaire après le 7 octobre, mais la stratégie de Netanyahou est désormais injustifiable et risque de déstabiliser le Moyen-Orient pour des décennies. La guerre peut être légitime, mais pas les moyens employés. Le Hamas doit être démantelé dans le cadre d’un plan réfléchi, avec la participation active des pays arabes – et non au moyen d’une guerre précipitée. »

La paix par une solution à deux États

Depuis le début de cette législature, la N-VA défend une voie vers la paix fondée sur une solution à deux États, la libération de tous les otages, le démantèlement du Hamas et la reconnaissance mutuelle d’Israël et de la Palestine – sous conditions.

Le parti soutient ainsi la « New York Declaration », une feuille de route internationale assortie d’exigences et d’engagements concrets, pour parvenir à une paix durable et une solution à deux États.

« La N-VA plaide depuis longtemps pour des solutions réalistes et une aide ciblée. Nous restons fidèles à cette ligne », confirme Kathleen Depoorter. « Pas de symboles creux, mais des mesures qui produisent un réel effet. »

Le gouvernement De Wever agit

Le gouvernement dirigé par Bart De Wever a déjà pris d’importantes initiatives humanitaires et diplomatiques cet été.

  • Des largages humanitaires ont permis d’acheminer plus de 190 tonnes de biens, sans incident. Seuls les Émirats arabes unis ont fourni plus d’aide humanitaire à Gaza. La Flandre a par ailleurs octroyé une subvention de 350.000 euros au Programme alimentaire mondial des Nations Unies.
  • La Belgique a aussi pris ses responsabilités dans l’accueil des personnes vulnérables, notamment en offrant un hébergement temporaire à des Palestiniens blessés – en particulier des enfants – afin qu’ils puissent être soignés en Belgique.
  • Le gouvernement De Wever a également soutenu la décision de l’Union européenne de réexaminer l’accord d’association avec Israël, afin de vérifier le respect du droit international et des droits humains à Gaza.
  • Il a également voté pour une suspension partielle de la participation d’Israël au programme de recherche académique Horizon Europe.
  • La Belgique a signé la déclaration du Royaume-Uni exprimant sa préoccupation face aux procédures de filtrage prévues par Israël à l’encontre des ONG.
  • Plus tôt déjà, le gouvernement, avec huit autres États membres de l’UE, avait signé une lettre adressée à la Commission européenne pour demander un examen – et, si nécessaire, une interdiction – du commerce avec les colonies israéliennes illégales dans les territoires palestiniens occupés.

Depuis 2006, la Flandre applique en outre une politique très stricte concernant l’exportation de biens stratégiques vers Israël : toute exportation ou transit de matériel susceptible de renforcer militairement Israël est interdit.

« Mais la situation humanitaire reste dramatique, et c’est pourquoi nous devons intensifier la pression diplomatique et politique », insiste la députée Depoorter.

Aller plus loin pour un véritable impact

La N-VA demande l’interdiction d’entrée sur le territoire pour les ministres israéliens d’extrême droite, ainsi que pour les dirigeants du Hamas.

Elle souhaite aussi que la Belgique soutienne les sanctions européennes proposées par la représentante de l’UE pour les affaires étrangères, Kaja Kallas, notamment la suspension de certains volets de l’accord d’association avec Israël, comme le programme Horizon ou l’accord de libre-échange – des mesures qui peuvent être prises sans majorité absolue. « Pour nous, il faut avancer avec les pays qui veulent avancer », déclare la présidente Valerie Van Peel.

Enfin, le parti continue de réclamer des mesures concrètes contre les colons extrémistes dans les territoires occupés, y compris une interdiction d’importer les produits en provenance de ces zones.

« La N-VA se tient aux côtés de la paix, des citoyens, et d’une culture politique responsable, et plaide pour des mesures concrètes, juridiquement solides et applicables », conclut Kathleen Depoorter.

Qu’avez-vous pensé de cet article?

Indiquez ici votre score personnel
Le score moyen est de