Changement de paradigme au sein du gouvernement Michel

5 décembre 2016
Changement de paradigme au sein du gouvernement Michel

Le budget du gouvernement fait l’objet de vives critiques, constate la N-VA. Mais on ne parle pas suffisamment des mouvements entre les revenus, les dépenses et les dettes qui se sont produits au cours des huit dernières années. Nous avons analysé les paramètres suivants pour la période 2009-2016 : revenus ou charges, dépenses, déficit budgétaire, dette publique, balance commerciale et évolution du chômage.

Sous Di Rupo (2011-2014), les charges ont systématiquement augmenté. Chaque année, huit milliards d’impôts sont venus s’ajouter, ce qui revient à 3 000 euros supplémentaires à débourser pour une famille flamande moyenne.  Par rapport à 2010, la pression fiscale a augmenté de près de 2,7 % du PIB Le produit intérieur brut (PIB) correspond à la production totale de biens et de services au sein d’un pays, tant d’entreprises que des administrations. Il est généralement utilisé comme critère d’évaluation de la prospérité d’un pays. C'est la raison pour laquelle la N-VA surveille de près l’évolution du PIB belge. PIB . Sur la même période, les dépenses n’ont pas diminué, et la dette publique non plus. Les milliards d’impôts supplémentaires n’ont absolument pas contribué à la mise en place de réformes, à la réalisation d’économies ou au renforcement de la solidité macro-économique du pays. Au contraire, le robinet est resté grand ouvert. L’évolution de la balance commerciale montre que le pays était totalement surchargé et ne pouvait plus être concurrentiel.

Renversement du tsunami fiscal

Le revirement est définitif en 2015, notamment grâce au tax shift. Celui-ci a permis aux travailleurs et aux entreprises de gagner de l’argent, a réduit les charges et a eu un effet macro-économique direct : le chômage baisse et la balance commerciale est à nouveau dans le vert. Le gouvernement a encore réduit la pression fiscale de 1,2 % du PIB. En deux ans, la moitié du tsunami fiscal de Di Rupo a pu être renversée. Les dépenses sont également sous contrôle, avec déjà 1,2 % du PIB d’économies réalisées. Le gouvernement entend poursuivre dans ce sens l’année prochaine afin de contrer définitivement l’explosion de dépenses qui a eu lieu sous Di Rupo. Avec sept ans de retard, nous pourrons alors commencer à lutter contre les conséquences budgétaires de la crise bancaire.

Seul élément à noter : en 2016, les dépenses ont été supérieures aux prévisions. Les revenus se situent quant à eux au niveau attendu. Nous ne pouvons pas tolérer ces dépenses élevées, qui feront l’objet d’un suivi particulier de la part du gouvernement Plus de deux milliards d’économies sont déjà inscrits dans le budget pour 2017. Et il serait judicieux que d’ici le contrôle budgétaire prévu au printemps, nous réalisions un maximum d’économies, qui peuvent être mises en œuvre rapidement si nécessaire.

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