Anneleen Van Bossuyt

Président de la Délégation au Parlement européen

Anneleen Van Bossuyt est entrée au Parlement européen au début de l'année 2015, mais elle est atteinte du virus de l'Europe depuis de nombreuses années.

Spécialiste de l'Europe
Après ses études de droit européen en France, elle a travaillé en tant qu'assistante à l'Institut européen de la faculté de droit de l'Université de Gand. En 2010, elle a intégré le service d'étude de la N-VA où elle était en charge des questions relatives à l'Europe. À ce poste, Anneleen a également participé de près au congrès du parti sur le Confédéralisme Si nous voulons changer quelque chose structurellement, nous devons changer les structures. Le confédéralisme est le changement structurel qui devrait être opéré en Belgique. Dans une confédération, la Flandre et la Wallonie auraient toutes les compétences. Elles les exercent elles-mêmes, mais peuvent également décider de gérer conjointement certaines compétences au niveau confédéral, dans leur intérêt respectif. La logique est complètement inversée : au lieu de transférer certaines compétences du niveau fédéral à la Flandre et à la Wallonie, les compétences peuvent être cédées au niveau confédéral. La collaboration forcée est remplacée par une collaboration volontaire. Devoir devient vouloir. On structure à partir du bas au lieu de scinder à partir du haut. Le confédéralisme équivaut dès lors à décider ensemble ce que nous souhaitons faire conjointement. confédéralisme et aux négociations gouvernementales fédérales de 2014.

Des règles moins nombreuses mais plus efficaces
Anneleen Van Bossuyt veut contribuer de manière critique et constructive au développement d'une Union européenne résolument axée sur des règles moins nombreuses mais plus efficaces et sur la croissance, la création d'emplois et la Compétitivité La mesure dans laquelle des entreprises implantées dans un pays peuvent faire concurrence aux mêmes entreprises dans un autre pays. Depuis 1996, il existe en Belgique une loi visant à surveiller la compétitivité. Elle dispose que les charges salariales ne peuvent pas évoluer plus rapidement que la moyenne de nos trois pays limitrophes. Le CCE (Conseil Central de l’économie) mesure chaque année si cet objectif est atteint. compétitivité . » Elle s'est fixée comme objectif personnel d'aider à réduire l'écart entre le citoyen et l'Europe. Elle plaide donc pour une Europe axée sur les actions fondamentales à l'origine d'une véritable plus-value. Il est préférable que les autres tâches soient traitées à un niveau plus proche du citoyen : local, régional ou national.