Mathias Vanden Borre favorable à une simplification des règles pour les petits acteurs Airbnb à Bruxelles

2 mars 2020
Brussel

« Les particuliers qui souhaitent louer de manière temporaire une ou deux pièces de leur logement ne doivent pas être pénalisés. » Le député bruxellois Mathias Vanden Borre va introduire une proposition d’ordonnance visant à simplifier la réglementation bruxelloise en matière d’hébergements touristiques. « Les plateformes collaboratives offrent une plus-value pour Bruxelles et les Bruxellois. Actuellement, les particuliers qui souhaitent louer une chambre via Airbnb, par exemple, doivent suivre une procédure complexe et difficile, identique à celle des grands acteurs professionnels. Cela doit changer. »

Casse-tête juridique et je-m’en-foutisme

Trop complexe, la réglementation bruxelloise crée un casse-tête juridique et un « je‑m’en-foutisme » caractéristique parmi les propriétaires. C’est aussi le constat dressé par une récente étude indépendante commandée par le Gouvernement bruxellois. L’étude met en avant de nombreuses lacunes au niveau de la réglementation bruxelloise et émet plusieurs recommandations, notamment l’assouplissement de la procédure pour les loueurs non professionnels. Depuis janvier 2019, la réglementation bruxelloise fait par ailleurs l’objet d’une procédure d’infraction européenne pour cette même raison.

Rapprocher le voyageur de Bruxelles

À travers sa proposition, Mathias Vanden Borre souhaite simplifier la réglementation pour les petits particuliers à Bruxelles, comme c’est le cas en Flandre et en Wallonie. « Une simple déclaration sur l’honneur et quelques pièces justificatives, telles qu’un justificatif de domicile et un certificat d’inspection simplifié pour l’électricité, le gaz et le chauffage devraient suffire. Il est évident que les personnes qui louent occasionnellement une ou deux pièces n’ont pas les mêmes moyens ni les mêmes objectifs que les loueurs professionnels ou les chaînes d’hôtels. Elles ne font peser aucune menace de hausse des prix de l’immobilier ou d’exode urbain. Au contraire, elles peuvent même aider ceux qui ne pourraient se permettre d’accéder à un logement autrement. Et cela rapproche en plus le voyageur des Bruxellois. Que demander de plus en tant que capitale internationale ? »

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