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L’intégration désormais aussi obligatoire à Bruxelles
À partir de 2020, les nouveaux arrivants à Bruxelles devront également suivre un parcours d' Intégration La Flandre mène une politique d’intégration. Il s’agit d’une forme accompagnée, ciblée et dirigée d’intégration sociale de personnes d’origine étrangère dont l’objectif consiste à donner aux nouveaux-venus une place à part entière dans la communauté grâce à l’inclusion et non l’exclusion. L’intégration par entre autres des cours de langues et d’intégration a été concrétisée grâce à la participation de la N-VA au Gouvernement flamand depuis 2004 et à la désignation d’un ministre de l’Intégration. intégration . La ministre flamande de l’Intégration Liesbeth Homans a trouvé un accord en ce sens avec la Commission Communautaire Qualifie tout ce qui a trait aux rapports entres les régions et les communautés. Ces rapports sont réglés par une législation linguistique détaillée datant de 1966 et les six réformes de l’État, de 1970 à ce jour. Il n’est toutefois pas uniquement question de conflits de nature culturelle et linguistique mais également de visions diamétralement opposées concernant la politique socio-économique, la migration, la justice, etc. Un déficit démocratique s’est créé avec deux opinions publiques scindées. communautaire française et la Commission communautaire commune à Bruxelles. « La Flandre investit depuis longtemps déjà dans l’intégration à Bruxelles. Malheureusement, nous avons longtemps été les seuls et ce n’était qu'une offre volontaire étant donné que nous ne pouvons pas imposer d’obligation aux nouveaux arrivants à Bruxelles. Les choses vont changer », explique Liesbeth Homans.
Une première étape vers l’intégration
Comme en Flandre, le parcours d'intégration obligatoire sera composé d’un cours de langue et d'un cours d’orientation sociale. S’ils réussissent, les nouveaux arrivants recevront une attestation d’intégration. Ceux qui refusent risqueront une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros. « De tels cours d'intégration permettent aux nouveaux arrivants d’apprendre notre langue et de découvrir notre société, nos normes et nos valeurs. C’est une première étape très importante vers l’intégration et la participation. Je suis donc très contente que Bruxelles ait également décidé d’imposer un parcours d'intégration aux nouveaux arrivants », conclut la ministre Homans.