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La N-VA plaide pour un budget européen plus léger et plus stratégique : « Fini le mastodonte bureaucratique »

Le Parlement européen a débattu de l’avenir du Cadre financier pluriannuel (CFP), qui entrera en vigueur à partir de 2028. La délégation N-VA a saisi cette occasion pour appeler à une réforme fondamentale du budget européen. Selon elle, le système actuel est dépassé, lourd et mal adapté aux défis d’aujourd’hui et de demain. « Nous devons résolument opter pour des instruments légers, efficaces et pour des investissements ciblés qui apportent une véritable valeur ajoutée, en particulier en matière de sécurité et d’approvisionnement énergétique », a-t-on déclaré.
Une occasion de réforme en profondeur
Le président de la commission des budgets au Parlement européen, Johan Van Overtveldt, estime que le CFP doit être bien plus qu’un simple exercice de répartition technique. « Nous soutenons l’accent mis sur la Compétitivité La mesure dans laquelle des entreprises implantées dans un pays peuvent faire concurrence aux mêmes entreprises dans un autre pays. Depuis 1996, il existe en Belgique une loi visant à surveiller la compétitivité. Elle dispose que les charges salariales ne peuvent pas évoluer plus rapidement que la moyenne de nos trois pays limitrophes. Le CCE (Conseil Central de l’économie) mesure chaque année si cet objectif est atteint. compétitivité , les réformes et une politique extérieure plus efficace. Mais cela ne peut pas servir de prétexte à plus de centralisation ni à un budget toujours plus gonflé. L’Union européenne doit offrir simplicité, efficacité et sécurité à ses citoyens et à ses entreprises. Pas un mastodonte bureaucratique, mais une Union qui sait ce qu’elle doit faire, et surtout : ce qu’elle ferait mieux de ne pas faire. »
L’énergie nucléaire comme levier stratégique
Le député européen Kris Van Dijck a également soumis une proposition concrète : par le biais d’un amendement, il a plaidé pour une attention explicite aux investissements dans le nucléaire. « Aujourd’hui, l’énergie nucléaire représente près d’un quart de la production d’électricité dans l’UE. On ne peut plus continuer à ignorer cette réalité, » a-t-il souligné. « L’Union doit jouer un rôle moteur en matière de savoir-faire, de sécurité et d’innovation nucléaires. Grâce à des programmes comme Euratom et des projets comme ITER, nous pouvons bâtir un avenir énergétique propre, sûr et abordable. » Malheureusement, l’amendement n’a pas obtenu de majorité.
Un budget au service de choix stratégiques
La N-VA insiste sur le fait que le CFP ne peut pas se limiter à un simple mécanisme de répartition. Il doit évoluer vers un outil stratégique qui stimule le progrès technologique et qui permette à l’Union d’assumer avec conviction ses missions essentielles. C’est la seule manière de garantir que l’UE reste résiliente et pertinente dans un monde en pleine mutation.