La N-VA souhaite une répartition équitable pour l’industrie spatiale flamande

Ces derniers mois, la N-VA a rendu visite à plusieurs entreprises flamandes actives dans l’industrie spatiale. La députée fédérale Frieda Gijbels et la députée flamande Elke Sleurs étaient à la tête d’une délégation consacrée à la science, à l’innovation et au développement. « L’industrie spatiale mérite toute notre attention », explique Frieda Gijbels, chargée du suivi de la politique scientifique au sein du parlement fédéral. « Cela ne se limite pas aux missions sur la lune. L’industrie spatiale est à l’origine de technologies de pointe utilisées bien au-delà des missions spatiales. Elle nous aide par exemple à effectuer le suivi de notre planète à distance au moyen de satellites. » 

L’industrie spatiale nous aide pour la gestion de l’eau, l’évolution de l’aménagement du territoire, la perception des changements climatiques et la détection des territoires exposés aux inondations, par exemple. Aujourd’hui, les agriculteurs peuvent même observer leurs cultures depuis l’espace. En matière de sécurité et de Défense également, nous disposons grâce à elle de moyens de communication par satellite. Et notre industrie flamande fait partie du top mondial en matière de recherche, d’innovation et de développement de ces applications hautement technologiques. 

Disparité Communautaire Qualifie tout ce qui a trait aux rapports entres les régions et les communautés. Ces rapports sont réglés par une législation linguistique détaillée datant de 1966 et les six réformes de l’État, de 1970 à ce jour. Il n’est toutefois pas uniquement question de conflits de nature culturelle et linguistique mais également de visions diamétralement opposées concernant la politique socio-économique, la migration, la justice, etc. Un déficit démocratique s’est créé avec deux opinions publiques scindées. communautaire

La Belgique mise traditionnellement beaucoup sur l’industrie spatiale, dont elle est le cinquième contributeur en Europe. « Je suis ravie que secteur si important soit considéré comme tel et dispose d’un certain budget », explique Gijbels. « On observe toutefois une disparité communautaire. La majeure partie du budget va invariablement à la Wallonie, alors que l’industrie spatiale flamande mérite un soutien équitable. Des accords ont été conclus par le passé, mais on est encore loin des 55 % promis pour la Flandre. D’après les derniers chiffres, on en est à environ 45 %. C’est beaucoup trop peu. » 

Fondamental pour la Flandre en tant que centre de connaissances

« Nous pouvons être fiers de ce secteur qui élabore toutes sortes d’applications et de technologies », déclare la députée flamande Elke Sleurs. « C’est fondamental pour la Flandre en tant que centre de connaissances et région innovante. » 

Elle précise que le programme d’impulsion flamand aide le secteur à hauteur de 11 millions d’euros par an. « Flanders Space offre heureusement un soutien essentiel à nos entreprises actives dans le secteur et souvent spécialisées dans des domaines de niche et dans l’innovation. Mais cela n’empêche pas de partager équitablement le gâteau fédéral. »

Agence spatiale interfédérale

À travers une résolution, Frieda Gijbels demande un rapport transparent et annuel sur la répartition des moyens ainsi que la création d’une agence spatiale interfédérale. « Les anciennes secrétaires d’État Elke Sleurs et Zuhal Demir ont tenté de moderniser et de responsabiliser la politique scientifique et les institutions scientifiques fédérales. Cette politique sensée et tournée vers l’avenir est entièrement inversée par le secrétaire d’État actuel Dermine (PS), qui fait tout pour renforcer l’emprise du PS sur la politique scientifique. Il refuse par exemple de rendre les institutions scientifiques fédérales autonomes, bien que cela soit explicitement repris dans l’accord de gouvernement. »