Bruxelles devient la plaque tournante de la criminalité internationale liée à la drogue

« Le dernier rapport de l’Observatoire bruxellois pour la Prévention et la Sécurité relatif à l’année 2020 confirme ce que la N-VA dénonce depuis longtemps, à savoir que Bruxelles devient une plaque tournante de plus en plus importante du crime organisé », explique le député bruxellois Mathias Vanden Borre.

« Les bandes criminelles organisées ont de plus en plus d’emprise sur les rues de la ville. Pas moins de 9 178 faits enregistrés concernent la possession ou le trafic de drogue, soit une augmentation de près de 10 % par rapport à 2019 et de 30 % en cinq ans. Les chiffres relatifs au trafic de drogue à Bruxelles sont deux fois plus élevés que dans le reste du pays. Ceux relatifs au blanchiment d’argent (+ 55 %) et à l’exploitation sexuelle (+ 27 %) sont également inquiétants », explique Vanden Borre.

Six fusillades

« Ces bandes ont un impact terrible sur la qualité de vie et la sécurité des quartiers où elles sont actives. Six Bruxellois sur dix qualifient le problème de majeur. À Molenbeek, six fusillades ont ainsi eu lieu l’automne dernier. L’opération Sky ECC a par ailleurs montré l’étendue du problème, avec de nombreuses arrestations et la découverte de laboratoires. »

Favoriser le chaos et la violence

« À ceux qui plaident pour la légalisation et la dépénalisation des drogues, je réponds ceci : vous abandonnez définitivement notre jeunesse et nos rues. C’est la politique de demi-mesures menée pendant des années qui a mené à la situation actuelle. Continuer dans ce sens, c’est favoriser le chaos et la violence », conclut Vanden Borre.