Elections 2024

Pourquoi voter pour la N-VA à Bruxelles ?

Après plus de trente ans de politiques PS, avec le soutien des libéraux, des socialistes et des verts, notre capitale a plus que jamais besoin d’une réforme en profondeur. La dette a plus que doublé au cours de la dernière législature, ne laissant pratiquement aucune marge de manœuvre pour de nouvelles politiques. L’insécurité dans la capitale n’a fait qu’augmenter.Tous les indicateurs sont au rouge. Il est temps de mettre en place des politiques qui respectent ceux qui travaillent, épargnent et entreprennent. La N-VA est le seul parti capable d’apporter ce changement, avec un plan en faveur de la prospérité et de l’esprit d’entreprise. Vous pouvez plus que jamais compter sur nous. Pour la prospérité de Bruxelles. Pour Bruxelles, en pleine forme.

Notre vision et nos propositions sont décrites dans notre programme électoral ci-dessous.

Lire le programme en dix points

Lire le programme complet pour Bruxelles


Pourquoi voter pour la N-VA en Wallonie ?

En déposant des listes en Wallonie, nous voulons montrer qu’une autre Wallonie, prospère et tournée vers le futur, est possible et qu’elle a des atouts pour se redresser.

Le système belge actuel ne fonctionne plus. Plutôt que de soutenir la prospérité des régions, il ralentit voire bloque l’évolution de celles-ci et maintient la Wallonie dans une situation de dépendance vis-à-vis de la Flandre.

La pleine autonomie et la Responsabilisation Rendre les États fédérés responsables afin qu’ils soient récompensés s’ils mènent une politique de qualité et sanctionnés si leur politique est mauvaise. Cette responsabilisation était une exigence de la N-VA durant les négociations gouvernementales de 2010-2011 dans le cadre de la révision de la loi de financement. La N-VA souhaite entre autres une importante autonomie fiscale pour les États fédérés et une responsabilité propre en ce qui concerne, entre autres, la politique du marché de l’emploi, les soins de santé et les allocations familiales. responsabilisation caractéristiques du Confédéralisme Si nous voulons changer quelque chose structurellement, nous devons changer les structures. Le confédéralisme est le changement structurel qui devrait être opéré en Belgique. Dans une confédération, la Flandre et la Wallonie auraient toutes les compétences. Elles les exercent elles-mêmes, mais peuvent également décider de gérer conjointement certaines compétences au niveau confédéral, dans leur intérêt respectif. La logique est complètement inversée : au lieu de transférer certaines compétences du niveau fédéral à la Flandre et à la Wallonie, les compétences peuvent être cédées au niveau confédéral. La collaboration forcée est remplacée par une collaboration volontaire. Devoir devient vouloir. On structure à partir du bas au lieu de scinder à partir du haut. Le confédéralisme équivaut dès lors à décider ensemble ce que nous souhaitons faire conjointement. confédéralisme mèneront inévitablement à d’autres solutions et politiques que celles qui existent maintenant. Les recettes socialistes (ou plutôt les non-recettes), fondées sur l’assistanat, ne pourront pas y survivre au-delà de la solidarité avec ceux et celles qui en ont besoin temporairement (telles les personnes qui perdent leur emploi) ou de manière permanente (tels les pensionnés).

Mais pour cela il faut d’abord briser la domination du fatalisme et du Conservatisme Dans son acception générale, le conservatisme est un attachement aux traditions et au maintien de ce qui existe. Le changement est possible si nécessaire mais il doit être lent et progressif. Dans sa signification politique plus spécifique, il est question d’une attitude critique à l’égard de l’idée que l’homme et la société sont parfaitement malléables comme le prônent des idéologies telles que le libéralisme et le socialisme. La N-VA assimile également le conservatisme à la pensée communautaire : le plus important n’est pas l’individu ou l’État mais la communauté. conservatisme socialistes. Une Belgique confédérale pourra le faire.

Un climat qui récompense le travail et qui favorise l’entreprenariat pourra être mis en place en Wallonie. 

La N-VA est le seul parti offrant une Nouvelle et Véritable Alternative pour tous les Wallons qui veulent aller de l’avant. Pour tous les Wallons qui travaillent, épargnent et/ou entreprennent, et ceux qui l’ont fait durant l’essentiel de leur vie.

La N-VA fait des choix clairs pour garantir votre prospérité.

 

Découvrez ci-dessous nos propositions concrètes. 

Télécharger notre flyer de campagne. 

Pour une Wallonie prospère

Pour protéger notre prospérité, la N-VA a un plan très clair basé sur quatre axes cruciaux :

  1. Assainir le budget
  2. Baisser les impôts
  3. Un système de Sécurité sociale En Belgique, la sécurité sociale relève jusqu’à aujourd’hui du fédéral. Les principaux piliers de la sécurité sociale belge sont l’assurance maladie-invalidité (INAMI), les pensions, l’assurance-chômage et les allocations familiales, sans oublier les maladies professionnelles, les accidents du travail et les vacances annuelles. Certains partis flamands prônent depuis longtemps le transfert de (grands pans de) la sécurité sociale aux régions et communautés. sécurité sociale équitable
  4. Investir dans les tâches essentielles

Le gouvernement fédéral actuel nous laisse un budget en ruine : un déficit de plus de 27 milliards d'euros d'ici 2024. La dynamique de croissance des dépenses sociales, sous la pression du vieillissement de la population fera grimper le déficit à 45 milliards d'euros.

Nous devons mettre de l'ordre dans nos affaires en nous concentrant enfin sur les dépenses publiques qui, à politiques inchangées, sont les plus élevées de toute l'UE. C'est pourquoi nous introduisons immédiatement une norme de dépenses pour les dépenses primaires finales tant que le déficit public est supérieur à 45 %. Dans un premier temps, nous nous attachons à rendre le gouvernement plus efficace en supprimant les structures et les conseils consultatifs inutiles, en réduisant les subsides et en économisant sur le gigantesque appareil politique. À long terme, nous réintroduisons la règle d'or des finances publiques : les dépenses courantes sont couvertes par les recettes courantes. Les dettes ne sont contractées que pour les investissements.

Nous sommes trop taxés en Belgique. Nous sommes les champions du monde des taxes sur le travail et nous sommes aussi sur le podium européen des impôts sur la fortune et la consommation. Ces impôts créent un piège à l’emploi et rendent le travail trop cher pour les employeurs. Le résultat est que trop peu de gens travaillent et, à terme, notre sécurité sociale devient impayable. Rendre le travail à nouveau plus rémunérateur est une deuxième priorité dans notre quête pour plus de prospérité.  

Pour ce faire, nous procédons à une réforme fiscale pour qu’il y ait au moins 500 euros de différence entre le travail et le non-travail. Nous supprimons immédiatement la cotisation spéciale de sécurité sociale, une "taxe de crise" introduite en 1992 qui n'est payée que par la population active. Une réforme plus profonde consistera à ajuster les tranches d'imposition, de sorte que ceux qui travaillent ne se retrouvent pas automatiquement dans la tranche la plus élevée (50 %), et supprimer les réductions d'impôt qui encouragent l'inactivité. Nous donnerons également un coup de pouce supplémentaire aux parents qui travaillent en rendant les frais de garde d'enfants déductibles à 100 %.

Nous rendons également le panier d’achat moins chers en supprimant des taxes spécifiques telles que la taxe sur les emballages et en réduisant les droits d'accises.

Notre système de sécurité sociale est sous pression. D'un filet de sécurité pour les citoyens qui travaillent, il est devenu un hamac pour les chômeurs et les nouveaux arrivants. Le taux d'emploi en Belgique est inférieur à la moyenne européenne et l'écart avec le reste de l'Europe n'a fait que se creuser sous le gouvernement fédéral actuel. Dans le même temps, les effets du vieillissement de la population se font de plus en plus sentir, entraînant une augmentation exponentielle des dépenses sociales. La N-VA veut rétablir le principe d'assurance dans notre sécurité sociale.

Nous supprimons des statuts qui n'existent pratiquement nulle part ailleurs dans le monde, qui coûtent cher et qui récompensent l'inactivité : l'allocation d'insertion, le statut des artistes, la prime qu'un chômeur de longue durée reçoit s'il commence à travailler dans une profession en pénurie, etc. Nous limitons immédiatement les allocations de chômage dans le temps et nous supprimons progressivement les régimes de préretraite tels que le RCC (ce qu’on appelait avant la prépension).

Nous introduisons également une norme légale en matière d’allocations : les allocations (revenu d' Intégration La Flandre mène une politique d’intégration. Il s’agit d’une forme accompagnée, ciblée et dirigée d’intégration sociale de personnes d’origine étrangère dont l’objectif consiste à donner aux nouveaux-venus une place à part entière dans la communauté grâce à l’inclusion et non l’exclusion. L’intégration par entre autres des cours de langues et d’intégration a été concrétisée grâce à la participation de la N-VA au Gouvernement flamand depuis 2004 et à la désignation d’un ministre de l’Intégration. intégration et chômage) ne peuvent jamais augmenter plus que l'augmentation des salaires les plus bas (calculée selon la loi sur les salaires en vigueur). Les pensions et les indemnités d’invalidité sont exclues de cette norme. Nous plafonnons les prestations sociales et les lions au revenu plutôt qu'au statut. Pour éviter les pièges de la promotion, nous supprimons progressivement les prestations sociales au fur et à mesure que le revenu augmente. Il est urgent d'inverser la politique du gouvernement actuel qui n'a fait que rendre le non-travail plus attractif, en augmentant le revenu d'intégration et les allocations de chômage respectivement de 12 % et de 8 % en plus de l'index.

Plus de 7,2 % des personnes âgées de 20 à 64 ans en Belgique, soit près d'un demi-million de personnes, ne travaillent pas en raison d'une maladie ou d'un handicap. Notre pays occupe ainsi la première place en Europe. Pour s'attaquer à ce problème, nous mettons en œuvre un plan global visant à maîtriser l'augmentation des maladies de longue durée. Nous donnons les moyens à tous les acteurs : employeurs, employés, médecins et mutuelles de prévenir les arrêts de travail et de guider les malades de longue durée vers le retour au travail grâce à des parcours de réintégration.

Malgré les problèmes budgétaires, nous devons continuer à investir. La N-VA investit dans un climat d'entreprise plus attrayant grâce à une série de mesures telles qu’une réduction des charges administratives, une plus grande flexibilité en ce qui concerne les heures d'ouverture et le travail de nuit et de week-end, ainsi qu'une loi sur la réduction des coûts. L'esprit d'entreprise doit payer davantage : pour les entrepreneurs individuels, nous réduisons les impôts par le biais d'une réduction fiscale entrepreneuriale et d'une augmentation de la  déduction pour investissement. Les petites entreprises employant jusqu'à 50 personnes bénéficient d'un taux d'imposition réduit sur la première tranche de revenus.

Il est également urgent d'investir davantage dans nos tâches essentielles : la sécurité, la défense et la sécurité énergétique. La N-VA prévoit structurellement plus de moyens aux départements de sécurité et fait un effort d'investissement pour accélérer la réalisation de la norme de l'OTAN de 2 % du PIB Le produit intérieur brut (PIB) correspond à la production totale de biens et de services au sein d’un pays, tant d’entreprises que des administrations. Il est généralement utilisé comme critère d’évaluation de la prospérité d’un pays. C'est la raison pour laquelle la N-VA surveille de près l’évolution du PIB belge. PIB pour les investissements dans la défense.

Enfin, nous nous engageons pleinement à poursuivre le développement de l'énergie nucléaire, qui reste un élément essentiel de notre futur bouquet énergétique. Nous prolongeons au maximum la durée de vie de nos centrales nucléaires existantes et investissons dans le développement de réacteurs de nouvelle génération tels que les SMR.

Retrouver le contrôle sur la migration

La migration ne peut apporter une valeur ajoutée que si elle est contrôlée et attire des personnes qui s'impliquent dans le tissu économique et social du pays. C'est pourquoi nous préconisons un gel de l'asile pour les dix prochaines années. Nous devons reprendre le contrôle de nos frontières extérieures. L'insoutenable immigration illégale doit cesser. Un changement radical de politique est nécessaire. Ce n'est qu'à cette condition que nous pourrons maintenir notre État-providence.

ASILE: un changement de paradigme

Nous voulons reprendre le contrôle de nos frontières et de notre État-providence. C'est pourquoi la N-VA plaide pour l'externalisation de la procédure d'asile. L'asile sera demandé en dehors de l'UE. L'accueil et la protection sont possibles en dehors des frontières européennes, dans la région d’origine. Ceux qui entrent illégalement en Europe perdent toute chance de rester légalement dans l'Union européenne. Ceux qui tentent malgré tout de le faire sont secourus et renvoyés dans un centre d'accueil sûr en dehors de l'UE. Les véritables réfugiés ayant droit à une protection internationale sont réinstallés et aidés, sur la base d'un quota annuel déterminé démocratiquement par le Parlement. De cette manière, nous mettons un terme au trafic d'êtres humains, qui rapporte des milliards de dollars, et nous évitons les tragédies humaines en Méditerranée et le long des autres routes migratoires secondaires. Tant que ce changement de paradigme en matière de droit d'asile n’aura pas eu lieu, nous voulons un arrêt de l'asile et ne contribuerons donc financièrement au cours des dix prochaines années que par le biais des montants forfaitaires convenus au sein de l’Union européenne.

Maximaliser le RETOUR

La priorité absolue de la politique de retour est de renvoyer les immigrants illégaux criminels. Nous introduisons également une interdiction d'entrée à vie pour les grands criminels et les terroristes. Nous introduisons un "registre des illégaux" pour ceux qui sont entrés illégalement dans le pays mais qui sont passés à travers les mailles du filet et ne sont pas enregistrés. Nous rendons également possible l'entrée au domicile. Après un contrôle judiciaire, la police peut arrêter les étrangers en situation illégale dans une habitation et les transférer dans un centre de détention en vue de leur retour. En dernier recours, les familles illégales avec enfants doivent pouvoir être placées dans un centre de détention spécialement aménagé dans l'attente de leur expulsion, afin de garantir leur retour. Nous réadaptons la législation dans ce sens. Nous doublons la capacité d'accueil des centres fermés. Cela s’avère nécessaire pour faire face au problème des migrants illégaux criminels, en particulier dans les grandes villes. Les illégaux qui ne peuvent être expulsés immédiatement sont déclarés persona non grata. Un certain nombre de "conditions de surveillance" leur sont imposées, comme l' Obligation Une obligation est un prêt accordé à une entreprise ou à une autorité qui est remboursé avec un intérêt. Contrairement aux actions, la plupart des obligations ont une durée et un intérêt fixes. Cet intérêt est généralement payé annuellement. De ce fait, les obligations impliquent en règle générale un risque moindre que les actions. obligation de se présenter quotidiennement. De cette manière, nous gardons un œil sur leurs allées et venues.

Limiter la MIGRATION SECONDAIRE

Nous durcissons les conditions du regroupement familial, y compris pour les réfugiés. Nous relevons le plafond de revenu et l'adaptons au nombre de personnes. Nous limitons ainsi la charge supplémentaire pour notre Sécurité sociale En Belgique, la sécurité sociale relève jusqu’à aujourd’hui du fédéral. Les principaux piliers de la sécurité sociale belge sont l’assurance maladie-invalidité (INAMI), les pensions, l’assurance-chômage et les allocations familiales, sans oublier les maladies professionnelles, les accidents du travail et les vacances annuelles. Certains partis flamands prônent depuis longtemps le transfert de (grands pans de) la sécurité sociale aux régions et communautés. sécurité sociale . Nous imposons également des obligations supplémentaires en matière d' Intégration La Flandre mène une politique d’intégration. Il s’agit d’une forme accompagnée, ciblée et dirigée d’intégration sociale de personnes d’origine étrangère dont l’objectif consiste à donner aux nouveaux-venus une place à part entière dans la communauté grâce à l’inclusion et non l’exclusion. L’intégration par entre autres des cours de langues et d’intégration a été concrétisée grâce à la participation de la N-VA au Gouvernement flamand depuis 2004 et à la désignation d’un ministre de l’Intégration. intégration , tant pour le demandeur que pour le regroupant. Chacun doit (pouvoir) contribuer activement à notre société dès que possible. Cette obligation d'intégration commence dans le pays d'origine. Si vous échouez à un test d'intégration et à un test linguistique, vous n'obtiendrez pas de visa.

LA MIGRATION DE MAIN D’OEUVRE doit attirer les meilleurs talents

L'accent devrait être mis sur l'attraction de talents moyennement et hautement qualifiés. La N-VA n’est pas favorable à une migration de la main-d'œuvre peu qualifiée non européenne. Les emplois peu qualifiés en pénurie doivent être pourvus en priorité par des chômeurs activables de leur région, de leur pays et, par extension, de l'UE. Nous leur imposons également une obligation d'intégration dans le pays d'origine comme condition d'obtention d'un visa.

Energie et climat

Les effets du changement climatique sont de plus en plus visibles. La transition climatique et énergétique reste donc une priorité. La transition climatique et énergétique dans laquelle nous sommes engagés offre également des opportunités. Des opportunités pour réduire la pollution de l'air. Des opportunités pour une agriculture plus durable. Des opportunités pour les citoyens d'économiser de l'énergie et de réduire leurs factures d'énergie. Des opportunités pour nos entreprises de contribuer aux solutions de transition grâce à leur innovation et à leur technologie. À cette fin, la politique doit toutefois fournir les bonnes incitations et expliquer clairement comment les entreprises et les citoyens peuvent faire les bons investissements. La politique doit encourager et soutenir les investissements climatiques et énergétiques de notre industrie, plutôt que d'imposer des contraintes concurrentielles. La politique ne doit pas pousser notre industrie à quitter l'Europe, mais ancrer une industrie durable chez nous. 

L'un des éléments constitutifs d'une politique climatique intelligente est la garantie d'une énergie à un prix abordable, durable et fiable. L'électrification augmentera la consommation d'électricité, l'offre doit donc suivre de manière adéquate. Comme si ce défi n'était pas assez important en soi, nous sommes toujours contraints, à contrecœur, de sortir du nucléaire en 2035. Et ce, alors que l'énergie nucléaire représentait la moitié de notre production d'électricité en 2022. Pourtant, l'énergie nucléaire est un pas dans la bonne direction dans la lutte contre le changement climatique. Une centrale au gaz émet 40 fois plus de CO2 (l'équivalent de 500 000 voitures à carburant fossile sur les routes chaque année). Et ce, alors que le reste du monde s'oriente de plus en plus vers un mix énergétique alliant renouvelable et nucléaire. 

Tant qu'il n'y aura pas de certitude juridique et de cadre légal clair sur l'orientation que nous voulons donner à notre bouquet énergétique à long terme, les investissements ne suivront pas. En outre, la guerre en Ukraine nous a appris que la sécurité de l'approvisionnement reste un défi majeur. Le moindre changement géopolitique peut faire grimper en flèche les prix de l'énergie.  

Un mix énergétique alliant renouvelable et nucléaire est la voie d’avenir

  • Nous abolissons la loi sur la sortie du nucléaire. Nous optons pour une préservation maximale des centrales nucléaires existantes et nous préparons la construction de nouvelles centrales nucléaires, éventuellement en coopération avec les pays voisins. Une durée de vie de 80 ans devrait être étudiée.  
  • Nous prenons des mesures pour que de petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR) puissent être construits le plus rapidement possible. Ceux-ci peuvent être implantés de manière flexible, sur des sites industriels ou nucléaires.
  • Nous prônons une plus grande coopération européenne dans le domaine de l'énergie nucléaire.
  • Nous participons activement à des projets d'énergie renouvelable et d'infrastructure à grande échelle dans le cadre d'une Europe mieux connectée.
  • Les centrales à gaz et les autres productions d'énergie polluantes devraient être progressivement abandonnées, mais uniquement lorsque des alternatives (à prix abordable) sont disponibles et que la sécurité de l'approvisionnement est garantie.   
  • Nous travaillons à un cadre solide de certification et de vérification pour les biocarburants avancés et les e-fuels. Nous les réservons pour les secteurs où l'électrification n'est pas possible (industrie, aviation, navires).  
  • Le développement des réseaux d'hydrogène et de CO2 et la préparation à l'importation à grande échelle d'hydrogène à faible teneur en carbone et à l'exportation de CO2 capturé pour les grands consommateurs seront accélérées.

Electricité à prix abordable

  • Pour que nos entreprises redeviennent compétitives, nous voulons réduire les accises sur l'électricité au minimum européen pour les entreprises.  
  • Nous examinons minutieusement tous les subsides aux énergies fossiles et, dans la mesure du possible, nous les supprimons progressivement, sans pour autant rendre nos entreprises moins compétitives. Les informations sur les taxes et les subsides, y compris les exonérations, deviendront plus transparentes pour toutes les formes d'énergie. L'évolution vers une électricité moins chère et moins de combustibles fossiles doit se faire en tenant compte du pouvoir d'achat des familles, de la Compétitivité La mesure dans laquelle des entreprises implantées dans un pays peuvent faire concurrence aux mêmes entreprises dans un autre pays. Depuis 1996, il existe en Belgique une loi visant à surveiller la compétitivité. Elle dispose que les charges salariales ne peuvent pas évoluer plus rapidement que la moyenne de nos trois pays limitrophes. Le CCE (Conseil Central de l’économie) mesure chaque année si cet objectif est atteint. compétitivité des entreprises et du budget des gouvernements.
  • L'électricité doit devenir moins chère. Cela signifie qu'il ne faut plus inclure de taxes et de frais inutiles dans les factures d'énergie et qu'il ne faut pas subsidier à l'excès des investissements qui ont déjà été amortis. La norme énergétique sera encore renforcée par des mesures appropriées pour assurer notre compétitivité.

Politique climatique réaliste à un coût raisonnable

  • Ces dernières années, les objectifs régionaux, fédéraux et européens en matière de climat et d'énergie ont déjà été fortement renforcés. Dans les années à venir, l'accent doit donc être mis sur la réalisation de ces engagements existants en prenant des mesures concrètes. Cela nécessitera déjà des efforts et des ressources considérables de la part de nos citoyens et de nos entreprises.
  • L'Europe est en train de rebaptiser l'objectif en matière d'énergies renouvelables en objectif en matière d'énergie sans émission de CO2. De cette manière, l'énergie nucléaire devient un élément à part entière de la politique climatique européenne.
  • Avec le Green Deal européen, le pendule est allé trop loin. Nous reconnaissons que les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer et que les objectifs de réduction des gaz à effet de serre peuvent guider les États membres dans cette voie. Mais l'Europe a créé un tsunami d'objectifs subordonnés (sur l'hydrogène vert, l'efficacité énergétique, des objectifs spécifiques pour les transports) et des réglementations trop lourdes en matière de politique climatique et énergétique.  
  • En principe, nous soutenons l'ambition européenne de mettre en circulation des nouvelles voitures sans émissions dès que possible. Mais nous posons toujours une série de conditions concernant la faisabilité et l'accessibilité financière. Par exemple, une offre suffisamment abordable de voitures sans émissions, avec l'infrastructure correspondante.  Nous n'irons pas plus vite que les accords européens si ces conditions ne sont pas remplies.

L'Union européenne

  • Un choix clair pour la prospérité et la croissance :
    • Pour stimuler la prospérité, la Commission devrait rapidement rédiger un "Pacte européen pour la prospérité".
    • Nous perfectionnons le marché unique (numérique, capitaux, transports, énergie et industries de défense) et le faisons respecter en prenant des mesures plus strictes contre le protectionnisme de fait. Nous revoyons d'urgence l'assouplissement des règles relatives aux aides d'État.
    • Nous stimulons l'innovation en supprimant les obstacles législatifs ou juridiques et en créant des zones d'expérimentation à faible réglementation.
    • Nous réduisons et mettons fin à la pression réglementaire et de rapportage en adoptant le principe "one in – two out " (retirer deux normes pour chaque nouvel ajout).
    • L'UE doit de toute urgence conclure davantage d'accords en matière de commerce et d'investissement.
    • L'Union doit protéger notre prospérité, nos emplois et nos intérêts stratégiques sans devenir protectionniste. Nous luttons contre la concurrence déloyale et le dumping et garantissons les mêmes exigences de qualité pour les produits importés. Nous poussons les États membres à se doter de capacités de production suffisantes pour les biens stratégiques essentiels et rapatrier en Europe la production, la recherche et le développement haut de gamme.
  • Un budget européen du 21ème siècle sans nouveaux impôts ou dettes
    • Nous plaidons en faveur d'une réforme du budget de l'UE, en nous concentrant sur les tâches essentielles et opérant un shift de la politique agricole et de cohésion vers l'innovation, la numérisation, les infrastructures transfrontalières, la gestion des migrations et la sécurité/défense. Nous nous opposons aux impôts européens ou dettes européennes ainsi qu'à une Union européenne de transfert.
    • Nous nous attaquons résolument à la fraude et faisons pression pour une utilisation plus efficace des fonds européens, avec une analyse approfondie de l'argent de la politique agricole commune.
    • Nous demandons que les projets d'investissement transfrontaliers soient davantage pris en compte et fassent l'objet de permis et d’autorisation plus rapides.
  • Nous protégeons les citoyens européens et nos valeurs et libertés fondamentales
    • Nous sommes fiers de nos valeurs et libertés fondamentales et nous nous engageons dans une protection efficace contre les tendances sociales et économiques qui les sabotent.
  • Uni dans la diversité, pas de super-État européen
    • Nous demandons un plus grand respect de la diversité culturelle et linguistique dans l'UE. La prise de décision doit se faire le plus près possible du citoyen ( Subsidiarité Selon le principe de la subsidiarité, le niveau le plus bas possible auquel une administration est (encore) efficace est le mieux à même de diriger. C’est pourquoi seules les compétences qu’une instance inférieure ne peut pas exercer ou peut moins bien exercer sont attribuées à une instance centrale ou supérieure ou inversement. L’idée sous-jacente est que les décisions politiques seront prises et exécutées en consultant le plus possible les citoyens. subsidiarité ). La proportionnalité des initiatives européennes doit également faire l'objet d'un contrôle plus étroit. Il est essentiel pour les régions que l'impact de la législation européenne proposée soit analysé au niveau des États membres et des entités fédérées.
    • Nous nous opposons au déplacement mensuel, coûteux et polluant, du Parlement européen à Strasbourg et nous nous opposons à une circonscription européenne, à des listes paneuropéennes et à des candidats européens. Nous ne voulons pas d'une nouvelle Convention coûteuse, verbeuse et grandiloquente.
  • Adhésion sur base des mérites, relation de bon voisinage
    • Nous maintenons la perspective européenne des Balkans occidentaux, de l'Ukraine, de la Moldavie et de la Géorgie, mais nous ne nous écartons pas d’un iota du respect des critères de Copenhague. Nous préconisons une procédure d'adhésion simplifiée et accélérée en cas d' "imbrication". Nous arrêtons les négociations d'adhésion avec la Turquie et mettons fin à notre soutien.
  • Une politique européenne de sécurité
    • Notre politique étrangère se déroule principalement sur l'échiquier européen et de l'OTAN. En complément de notre engagement au sein de l'OTAN et pour les défis à caractère spécifiquement européen, il y aura un Conseil de sécurité européen.

Budget et priorités du mini-cabinet

La N-VA présente trente mesures qu’un mini-cabinet fédéral pourrait mettre en place afin de remettre de l’ordre dans le budget. Elle est le seul parti à proposer des mesures permettant de rendre le budget belge conforme aux objectifs européens.

La N-VA est le seul parti à avoir le courage et le sens des responsabilités nécessaires pour expliquer honnêtement quelle direction nous devons prendre et comment, selon une trajectoire budgétaire réaliste. Et ce, avec une croissance économique plus forte, des réductions d’impôts, des investissements supplémentaires dans la police, la justice et la défense, la création d’emplois et l’augmentation du pouvoir d’achat pour les personnes qui travaillent et entreprennent.

Les mesures de la N-VA permettraient d’améliorer le budget fédéral de 2 % du PIB d’ici 2029 par rapport à une politique inchangée. Si l’on y ajoute un équilibre au niveau régional, le parti ramènerait le déficit budgétaire total à la norme européenne de 3 % du PIB Le produit intérieur brut (PIB) correspond à la production totale de biens et de services au sein d’un pays, tant d’entreprises que des administrations. Il est généralement utilisé comme critère d’évaluation de la prospérité d’un pays. C'est la raison pour laquelle la N-VA surveille de près l’évolution du PIB belge. PIB .

Taxes ou assainissement ?

Le seul parti qui s’en approche est le PS. Les socialistes wallons amélioreraient le budget de 1,1 % du PIB, soit la moitié de ce que demande l’Europe. La grande différence, c’est que le PS prévoit 18 milliards d’euros de taxes supplémentaires alors que le plan de la N-VA réduit la pression fiscale. Cela met une fois de plus en lumière l’enjeu réel de ces élections : assainir le budget en rendant le travail plus rémunérateur ou par le biais d’un tsunami fiscal pour ceux qui travaillent, épargnent et entreprennent.

Vous pouvez lire ici le détail des mesures proposées par la N-VA

Le confédéralisme pour des Régions plus fortes

Aujourd'hui, nous constatons que le niveau fédéral est complètement bloqué. Avec pas moins de sept partis au pouvoir actuellement, il est impossible de mener les réformes nécessaires : pas de réforme du marché du travail, pas de réforme fiscale. Et tout ceci est au détriment du pouvoir d’achat des travailleurs qui devraient obtenir un salaire net plus élevé. 

Certains partis proposent de refédéraliser à nouveau certaines compétences. C’est évidemment le monde à l’envers. Cela a justement été régionalisé parce que cela ne fonctionnait plus au niveau fédéral. 

Il faut donc aller vers l’autonomie des régions, c’est-à-dire le Confédéralisme Si nous voulons changer quelque chose structurellement, nous devons changer les structures. Le confédéralisme est le changement structurel qui devrait être opéré en Belgique. Dans une confédération, la Flandre et la Wallonie auraient toutes les compétences. Elles les exercent elles-mêmes, mais peuvent également décider de gérer conjointement certaines compétences au niveau confédéral, dans leur intérêt respectif. La logique est complètement inversée : au lieu de transférer certaines compétences du niveau fédéral à la Flandre et à la Wallonie, les compétences peuvent être cédées au niveau confédéral. La collaboration forcée est remplacée par une collaboration volontaire. Devoir devient vouloir. On structure à partir du bas au lieu de scinder à partir du haut. Le confédéralisme équivaut dès lors à décider ensemble ce que nous souhaitons faire conjointement. confédéralisme

Concrètement, toutes les compétences reviennent à la Wallonie et à la Flandre. Et elles décideront alors de ce qu’elles souhaitent encore faire ensemble en bonne intelligence. La défense du territoire, déjà fortement dépendante de l’OTAN, est un très bon exemple. 
Nous passerons ainsi d’une cohabitation forcée à une coopération volontaire 

Il n’y aura plus de conflits de compétences entre niveau régional et fédéral. Nous devenons nos meilleurs voisins. 
La Flandre et la Wallonie peuvent ainsi mener leur propre politique, adaptée à leurs réalités respectives et conforme aux souhaits de leurs électeurs. Chacune des entités fédérées est aussi autonome financièrement. De cette manière, elles deviennent aussi véritablement responsables des choix qu'elles posent.

Et c'est ainsi que l'emprise du PS sur la Wallonie pourra être brisée. Leur modèle socialiste, avec des dépenses sociales très élevées, sans encourager le travail ni le rendre plus attractif, ne pourra jamais survivre de cette manière. 

La Flandre restera également solidaire de la Wallonie. Pendant encore 25 ans, des Transferts Les flux monétaires de la Flandre vers Bruxelles et la Wallonie sont appelés des transferts. Le montant des transferts par le biais du budget fédéral, de la loi de financement et de la sécurité sociale serait de 6 à 7 milliards d’euros par an, voire de 11 milliards d’euros s’il est tenu compte du remboursement de la dette. Le montant des transferts est toujours contesté du côté francophone où les transferts sont considérés comme une mesure de solidarité. Une étude du Vives (KULeuven) a démontré que les transferts ne servent pas la solidarité mais ont plutôt un effet paralysant sur la croissance tant de l’économie wallonne que de l’économie flamande. transferts continueront d’avoir lieu pour aider la Wallonie à s’en sortir. Et évidemment, la Flandre et la Wallonie continueront ensuite à collaborer étroitement en tant que meilleurs voisins au sein de l'Union européenne, selon leurs souhaits respectifs. 

La Wallonie pourra ainsi enfin renouer avec une croissance économique pérenne et l'esprit d'entreprise qui avait fait sa prospérité par le passé. Une voie qui récompense les personnes qui travaillent et entreprennent. Et non celle qui cultive l’assistanat et des zones de pauvreté.