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Une zone de police unifiée pour remédier aux problèmes à Bruxelles

Les problèmes de sécurité à Bruxelles continuent de dominer l’actualité. Selon Mathias Vanden Borre, député au Parlement bruxellois, la cause réside dans un manque d’investissements et dans une structure institutionnelle morcelée. « Pendant des années, les problèmes n’ont pas été pris au sérieux, voire carrément niés », affirme-t-il.
Des moyens insuffisants
Ce sont les communes qui doivent libérer des ressources pour financer les zones de police. Mais ces investissements ont trop longtemps fait défaut, confirment également Olivier Slosse et Jurgen De Landsheer, les chefs de corps de Bruxelles-Nord et Bruxelles-Sud. Ils ont été entendus la semaine dernière par la commission des Affaires intérieures du Parlement bruxellois.
Des services de police sous pression
De plus, les moyens disponibles ne sont pas toujours utilisés à bon escient. Une lettre anonyme publiée la semaine dernière par des agents bruxellois révèle ainsi des dérives : des policiers mobilisés comme chauffeurs du bourgmestre, des pressions pour extraire des informations juridiques de procès-verbaux ou encore la manipulation de statistiques en période électorale.
Ces témoignages illustrent à quel point le système actuel est non seulement inefficace, mais également sujet aux abus et à la corruption, sapant gravement la confiance envers la police bruxelloise.
Une seule zone, plus d'efficacité
La N-VA plaide depuis longtemps pour la fusion des zones de police bruxelloises. « Avec une structure unique et solide, nous pourrons utiliser les ressources de manière plus efficace, accroître la transparence et réinvestir dans la proximité et le travail de quartier », explique Vanden Borre. « Injecter davantage d’argent ne suffira pas. Il faut simplifier la structure et repenser Bruxelles en profondeur. »