Un cinquième du budget de l’enseignement flamand est octroyé à Bruxelles

28 février 2014

La N-VA s’est indignée des déclarations du ministre bruxellois Guy Vanhengel (Open Vld). Ce dernier a déploré le fait que la Flandre investisse trop peu dans l'enseignement bruxellois.

« Totalement faux », affirme le parlementaire flamand N-VA Kris Van Dijck : « La Flandre a consacré près de 20 pour cent de tous les moyens de cette législature à Bruxelles. De toutes les villes flamandes, Bruxelles est donc celle – à une près – qui a reçu le plus d’argent pour l’enseignement. »

Cela s’explique par la popularité de l’enseignement néerlandophone déclare le sénateur bruxellois N-VA Karl Vanlouwe. « Les Bruxellois choisissent l’enseignement néerlandophone parce que la Communauté française investit trop peu dans l’enseignement et que la qualité est faible. La question est donc plutôt de savoir si la Flandre doit assumer la responsabilité de l’échec de l’enseignement francophone. »

L’enseignement néerlandophone est une matière Communautaire Qualifie tout ce qui a trait aux rapports entres les régions et les communautés. Ces rapports sont réglés par une législation linguistique détaillée datant de 1966 et les six réformes de l’État, de 1970 à ce jour. Il n’est toutefois pas uniquement question de conflits de nature culturelle et linguistique mais également de visions diamétralement opposées concernant la politique socio-économique, la migration, la justice, etc. Un déficit démocratique s’est créé avec deux opinions publiques scindées. communautaire et donc liée aux personnes. Avec ses déclarations, Vanhengel semble souscrire au choix communautaire à Bruxelles, comme le propose la N-VA dans ses derniers textes du congrès.

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