Tax shift : 64 500 nouveaux emplois potentiels

1 décembre 2015
Tax shift : 64 500 nouveaux emplois potentiels

Le tax shift mis en œuvre par le gouvernement fédéral actuel avec la N-VA aura un impact particulièrement positif sur la croissance économique, la création d’emplois et les revenus des citoyens. C’est ce qu’ont révélé de nouvelles études du Bureau fédéral du Plan (BFP) et de la Banque nationale de Belgique (BNB). « Ces études démontrent également pour la première fois que le tax shift aidera même à assainir le budget grâce à l’importante création d’emplois. Cette augmentation d’emplois signifie davantage de recettes pour les pouvoirs publics et moins de dépenses », explique le ministre des Finances, Johan Van Overtveldt.

Grâce au tax shift, le travail devient nettement moins cher, ce qui a un impact positif immédiat sur la création d’emplois. Un effet positif supplémentaire sera l’augmentation de plus de deux pour cent du revenu réellement disponible des particuliers, ce qui stimulera à son tour la consommation. L’emploi en bénéficiera une nouvelle fois ; il devrait augmenter de 1,7 %, soit 64 500 emplois supplémentaires.

Effets de retour
Les nouvelles études démontrent qu’en 2021, la croissance économique pourrait être jusqu'à 1,5 % supérieure aux chiffres sans tax shift. Le Bureau du Plan Le Bureau Fédéral du Plan (BFP) est une institution belge d’utilité publique. Le Bureau du Plan réalise des études et projections concernant des problèmes de politique socio-économique et écologique. Il met son expertise scientifique à la disposition du gouvernement, du parlement, des partenaires sociaux et des institutions nationales et internationales. Bureau du Plan ajoute encore que la marge bénéficiaire des entreprises augmentera de 0,6 %. Via toutes sortes d'effets de retour, le tax shift aidera en outre à assainir le budget et les finances publiques. « Il va de soi que les régions profiteront aussi de ces effets », confirme Van Overtveldt.

Comptes en ordre
Le ministre des Finances souligne pour finir que le tax shift est déjà totalement financé, et ce jusqu’en 2018. Les insinuations selon lesquelles la Cour des comptes aurait trouvé un trou budgétaire dans le tax shift sont formellement contestées par cette même institution. « L’augmentation des salaires nets est également garantie », conclut Van Overtveldt. « Plus de la moitié des travailleurs conserveront ainsi 100 euros nets supplémentaires par mois, un montant qui peut s’élever jusqu’à 140 euros ».

Qu’avez-vous pensé de cet article?

Indiquez ici votre score personnel
Le score moyen est de