Report de l’intégration obligatoire à Bruxelles

17 février 2016

« Malgré la crise de l’asile actuelle, il n'est pas encore question d’intégration obligatoire à Bruxelles », constate la parlementaire Liesbet Dhaene. Pire encore : l’intégration deviendra obligatoire au plus tôt le 17 janvier 2017. « La majorité bruxelloise avait pourtant déjà annoncé cette Intégration La Flandre mène une politique d’intégration. Il s’agit d’une forme accompagnée, ciblée et dirigée d’intégration sociale de personnes d’origine étrangère dont l’objectif consiste à donner aux nouveaux-venus une place à part entière dans la communauté grâce à l’inclusion et non l’exclusion. L’intégration par entre autres des cours de langues et d’intégration a été concrétisée grâce à la participation de la N-VA au Gouvernement flamand depuis 2004 et à la désignation d’un ministre de l’Intégration. intégration obligatoire en juillet 2014. Il s'agit d'une omission injustifiable et tout bonnement coupable », conclut Dhaene.

Après que la majorité au parlement bruxellois a rejeté une proposition d’intégration obligatoire émise par le parti de l’opposition, le MR, elle a fait de même avec une autre proposition de l’opposition visant à créer un groupe de travail afin que le dossier progresse néanmoins quelque peu. « Comme la proposition du MR n'allait pas suffisamment loin pour nous, nous soumettons à présent notre propre proposition », explique Dhaene. « Nous optons pour une approche fixant des droits et des devoirs. Dans ce contexte, nous demandons au nouvel arrivant non seulement de participer aux modules d'intégration, mais aussi de réaliser certains objectifs, par exemple sur le plan de la connaissance linguistique. Il est en outre important d’utiliser à Bruxelles l’expertise accumulée par la Flandre. »

Collaboration indispensable

Bruxelles est uniquement compétente pour l’obligation et le cadre de l’intégration, mais la Flandre et la Commission communautaire française (COCOF) organisent et financent les trajets d’intégration en tant que tels. Une politique d’intégration loyale est uniquement possible par le biais d’une collaboration entre Bruxelles, la Flandre et la COCOF. « Bruxelles doit agir de toute urgence. Si le gouvernement bruxellois continue à cafouiller de cette manière, il hypothèque l’avenir de tous les nouveaux arrivants et les chances de réussite d’une société bruxellois diverse », avertit Dhaene.

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