Bruxelles : 2400 parcours d’intégration supplémentaires

14 janvier 2016

À la suite de la crise de l’asile, la ministre flamande de l’Intégration citoyenne Liesbeth Homans investit dans 2400 parcours d’intégration supplémentaires à Bruxelles. « On atteint ainsi au total une capacité de 5400 parcours d’intégration via le bureau d’accueil bruxellois d’intégration civique », chiffre le parlementaire flamand Karl Vanlouwe. Il appelle la communauté française à Bruxelles à prendre aussi ses responsabilités. À l’heure actuelle, aucun parcours d’intégration n’est encore proposé dans la capitale au niveau francophone.

En Flandre, l’intégration civique est déjà obligatoire pour les nouveaux arrivants depuis 2004. Le gouvernement bruxellois a enfin décidé de rendre l' Intégration La Flandre mène une politique d’intégration. Il s’agit d’une forme accompagnée, ciblée et dirigée d’intégration sociale de personnes d’origine étrangère dont l’objectif consiste à donner aux nouveaux-venus une place à part entière dans la communauté grâce à l’inclusion et non l’exclusion. L’intégration par entre autres des cours de langues et d’intégration a été concrétisée grâce à la participation de la N-VA au Gouvernement flamand depuis 2004 et à la désignation d’un ministre de l’Intégration. intégration obligatoire dans la capitale. Son exécution a lieu au sein de la Commission communautaire commune, où un accord de collaboration avec la Communauté flamande et française est encore nécessaire. La Commission communautaire française a déjà annoncé la création de 4000 places d’ici la fin de cette année. « Trop tard », déclare Vanlouwe. « Mais aussi insuffisant : ils assurent ainsi moins de la moitié du nombre total de parcours requis. » Vanlouwe appelle les décideurs francophones à Bruxelles à agir plus rapidement, et demande de ne pas laisser aller les choses aussi loin que pour le déficit capacitaire dans l’enseignement néerlandophone dans la capitale.

Encore provisoirement sur une base volontaire
« Malheureusement, les parcours d’intégration flamands sont encore provisoirement organisés sur une base volontaire à Bruxelles », fait remarquer Vanlouwe.  « Les politiciens bruxellois trouvaient que ce n’était pas une bonne idée. Du côté francophone, l’intégration civique a longtemps été considérée comme xénophobe, raciste et stigmatisante. Mais les événements récents à l’étranger ont douloureusement démontré que tous les nouveaux arrivants ne sont pas familiers avec nos valeurs et normes occidentales. L’intégration civique est nécessaire pour construire une véritable communauté soudée. Les excellences francophones à Bruxelles l'ont enfin compris aussi. »

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