Vous êtes ici
Plan « Saint-Sylvestre » pour Bruxelles : tolérance zéro contre les violences
Chaque année, Bruxelles est le théâtre d’émeutes violentes lors du réveillon du Nouvel An : attaques contre les services de secours, feux d’artifice utilisés comme armes et quartiers entiers transformés en zones de non-droit. Pour mettre un terme à ces débordements, le député bruxellois Mathias Vanden Borre propose un ensemble de mesures concrètes : « Nos services d’urgence risquent littéralement leur vie le soir du Nouvel An. C’est inacceptable. Bruxelles ne peut plus tolérer ce désordre annuel. »
« Si les émeutes existent, c’est parce qu’on les laisse faire »
Les années précédentes ont tristement montré l’ampleur de l’escalade : feux d’artifice lourds délibérément tirés sur des véhicules d’intervention, dizaines de voitures incendiées, et groupes organisés troublant gravement l’ordre public.
Mathias Vanden Borre souligne qu’il ne s’agit pas d’une fatalité : « Ces émeutes ne sont pas un phénomène naturel. Elles existent parce qu’on les tolère. Il est temps que Bruxelles prenne enfin ses responsabilités. »
Un plan régional de sécurité pour retrouver la maîtrise
La N-VA propose donc un plan régional piloté par le Conseil régional de sécurité et l’agence safe.brussels. L’approche allie prévention et répression, avec un objectif clair : protéger les services d’urgence et redonner un sentiment de sécurité aux habitants.
« Bruxelles n’est pas une zone de guerre », insiste Vanden Borre, « mais sans un plan solide, c’est pourtant l’image que nos rues donnent chaque 1er janvier. »
Parmi les mesures proposées :
- Sécuriser à l’avance les quartiers sensibles ;
- Interdire la vente et l’utilisation de feux d’artifice ;
- Placer les fauteurs de troubles connus en résidence surveillée ;
- Protéger les services d’urgence via des caméras et des protocoles clairs ;
- Identifier et juger rapidement les émeutiers ;
- Appliquer une tolérance zéro pour toute violence envers les services d’intervention ;
- Mettre en place une task force pour renforcer la coopération entre police et parquet.
« Le chaos n’est pas une fatalité »
Pour la N-VA, il est temps de tourner la page sur cette résignation. « Bruxelles ne doit pas être cette ville où Nouvel An rime avec violences. C’est le cas seulement si l’on refuse d’agir. Avec ce plan, nous montrons qu’une autre approche est possible : claire, ferme et respectueuse de nos services de secours », conclut Mathias Vanden Borre.