Pas plus d’Europe, mais une meilleure Europe

15 mai 2024

La N-VA a organisé une conférence de presse afin de présenter son programme pour les prochaines élections européennes. « L’Union européenne doit se concentrer sur ses tâches principales : un choix résolu pour plus de prospérité et de croissance, une politique budgétaire sans dettes ni impôts supplémentaires et la protection de ses citoyens et de nos valeurs et libertés », a expliqué la tête de liste européenne Johan Van Overtveldt. « L’Europe ne doit pas devenir un super-État. Nous ne voulons pas plus d’Europe, mais une meilleure Europe. »

L’Union européenne doit au plus vite se concentrer sur ses tâches principales plutôt que de se perdre dans des objectifs irréalistes et extrêmement coûteux et dans une frénésie réglementaire paralysante. Ce faisant, elle doit résolument opter pour la création et la protection de notre prospérité, sans impôts européens supplémentaires ni « Belgique XL ».

Pacte pour la prospérité

La N-VA souhaite que l’Europe conclue rapidement un « pacte pour la prospérité » sous la prochaine législature. « L’UE doit protéger notre prospérité, nos emplois et nos intérêts stratégiques », a expliqué Johan Van Overtveldt, entouré de ses collègues eurodéputés Assita Kanko et Geert Bourgeois et du candidat Kris Van Dijck.

Tigre de papier

En période de turbulences géopolitiques, un « tigre de papier » n’impressionne guère.  L’Union européenne doit prendre son rôle géopolitique au sérieux, protéger notre prospérité, poursuivre son développement et défendre la Compétitivité La mesure dans laquelle des entreprises implantées dans un pays peuvent faire concurrence aux mêmes entreprises dans un autre pays. Depuis 1996, il existe en Belgique une loi visant à surveiller la compétitivité. Elle dispose que les charges salariales ne peuvent pas évoluer plus rapidement que la moyenne de nos trois pays limitrophes. Le CCE (Conseil Central de l’économie) mesure chaque année si cet objectif est atteint. compétitivité de nos entreprises.

Véritable politique des frontières extérieures

Il est également temps de mettre en place une véritable politique des frontières extérieures qui garantisse, par la diplomatie, la défense et une politique de développement réformée, une Europe sûre et résiliente, dotée d’une zone tampon à ses frontières extérieures. 

Pas plus d’Europe, mais une meilleure Europe

La N-VA souhaite également mettre un terme à l’extension progressive des compétences de l’Union européenne. Le principe de Subsidiarité Selon le principe de la subsidiarité, le niveau le plus bas possible auquel une administration est (encore) efficace est le mieux à même de diriger. C’est pourquoi seules les compétences qu’une instance inférieure ne peut pas exercer ou peut moins bien exercer sont attribuées à une instance centrale ou supérieure ou inversement. L’idée sous-jacente est que les décisions politiques seront prises et exécutées en consultant le plus possible les citoyens. subsidiarité doit être mieux respecté : ce que les entités peuvent faire elles-mêmes ne doit pas être imposé par l’Europe.

« La réponse n’est pas toujours plus d’Europe. Nous voulons une meilleure Europe », expliquent Johan, Assita, Geert et Kris.

1. Un choix résolu pour la prospérité et la croissance.

  • La Commission européenne doit présenter au plus vite un « Pacte européen pour la prospérité » permettant de relancer l’industrie (manufacturière) européenne.
  • Une plus grande attention doit être accordée aux PME et à la réduction de la charge réglementaire.
  • Le marché unique doit être étendu à des domaines tels que la numérisation, les capitaux, les transports, l’énergie et l’industrie de la défense, avec des règles de marché plus efficaces.
  • Nous voulons revenir sur l’assouplissement des règles en matière d’aides d’État.
  • Parallèlement, nous devons protéger notre marché contre les menaces extérieures (concurrence déloyale, dumping, baisse de la qualité).
  • Nous devons encourager l’innovation et éliminer les barrières administratives.
  • Nous devons réduire la charge réglementaire et les obligations de reporting qui pèsent sur nos entrepreneurs.
  • Nous voulons un commerce mondial équitable et fondé sur des règles, avec davantage d’accords de commerce et d’investissement.
  • L’UE doit protéger notre prospérité, nos emplois et nos intérêts stratégiques sans devenir protectionniste, en disposant de ses propres capacités de production pour les biens stratégiques essentiels et en ramenant sur le sol européen des activités essentielles de production haut de gamme et de recherche et développement. Nous voulons également exploiter les matières premières essentielles en Europe tout en misant pleinement sur la circularité et le recyclage. Dans ce cadre, la Flandre s’engagera elle aussi pleinement pour la résilience, les secteurs stratégiques et la sauvegarde de notre économie (de la connaissance).

2. Un budget tourné vers l’avenir, sans nouvelles dettes ni nouveaux impôts.

  • Nous souhaitons une réforme du budget de l’UE, avec une réorientation de la politique agricole et de la politique de cohésion vers l’innovation, la digitalisation, les infrastructures transfrontalières, la gestion de la migration et la sécurité/défense et une politique agricole commune.  
  • Nous nous opposons à des dettes ou impôts européens, à une Union des Transferts Les flux monétaires de la Flandre vers Bruxelles et la Wallonie sont appelés des transferts. Le montant des transferts par le biais du budget fédéral, de la loi de financement et de la sécurité sociale serait de 6 à 7 milliards d’euros par an, voire de 11 milliards d’euros s’il est tenu compte du remboursement de la dette. Le montant des transferts est toujours contesté du côté francophone où les transferts sont considérés comme une mesure de solidarité. Une étude du Vives (KULeuven) a démontré que les transferts ne servent pas la solidarité mais ont plutôt un effet paralysant sur la croissance tant de l’économie wallonne que de l’économie flamande. transferts et à une « Belgique XL » à l’échelle de l’UE.
  • Nous défendons le droit de veto des États membres en matière fiscale. Le financement du budget de l’UE par une contribution fixe fondée sur le RNB est la méthode la plus équitable et la plus transparente.
  • La fraude aux fonds européens doit être combattue de manière résolue.

3. Protéger les citoyens européens, leurs valeurs et leurs libertés.

  • Nous porterons nos valeurs et libertés fondamentales et les défendrons. Notre mode de vie européen, notre identité, notre démocratie, notre État de droit, nos normes et nos valeurs méritent une protection active contre les tendances sociales et économiques qui les affaiblissent.
  • En plus de notre engagement au sein de l’OTAN, nous mettrons en place un Conseil de sécurité européen pour les défis de nature spécifiquement européenne.
  • Nous accélérerons le développement de l’industrie et de la coopération européennes en matière de défense de manière complémentaire à l’OTAN.
  • Au cours des prochaines années, nous nous concentrerons principalement sur la politique de gestion des frontières extérieures et sur la création d’une Europe sûre et résiliente, dotée d’une zone tampon à ses frontières extérieures.
  • Nous souhaitons une réforme du processus décisionnel en matière de politique étrangère européenne, avec une majorité qualifiée pour les actes d’exécution et les sanctions.  

4. L’unité dans la diversité. Pas de super-État européen.

  • Nous voulons un plus grand respect de la diversité culturelle et linguistique au sein de l’UE.  
  • Les décisions doivent être prises au plus près des citoyens (principe de subsidiarité).
  • Nous souhaitons mettre un terme à l’extension progressive des compétences de l’UE.
  • L’impact de la législation européenne sur la Flandre doit être mieux contrôlé et analysé.  
  • Nous renforcerons le contrôle du Parlement européen sur la Commission européenne. Nous ne voulons pas d’une Convention.
  • La voix de la Flandre doit avoir plus de poids au Conseil.
  • Nous mettrons un terme au déménagement mensuel coûteux et polluant du Parlement européen vers Strasbourg. Le Parlement européen doit avoir son unique siège à Bruxelles.
  • Nous sommes contre l’idée d’une circonscription européenne.

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