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Mathias Vanden Borre plaide une nouvelle fois pour la fusion des zones de police à Bruxelles : « Tant qu’il n’y aura pas de commandement unique, on continuera de se renvoyer la patate chaude »

Le fait que la bande urbaine Fioul Gang, qui a contraint des jeunes filles mineures à se prostituer, n’ait été arrêtée qu’en début d’année et non six mois plus tôt s’explique notamment par le manque de coordination entre les différents services de police bruxellois et entre les services de polices et le parquet. « Le ministère public de Bruxelles admet lui-même que tout ne s’est pas déroulé comme il l’aurait fallu. Il est clair que l’organisation actuelle n’est pas optimale », explique le député bruxellois Mathias Vanden Borre.
Un manque de coordination aux conséquences désastreuses
Un manque de moyens : voilà ce qui explique selon la zone de police de Bruxelles-Midi son inaction à l’été 2019. « Nous sommes navrés de constater une nouvelle fois que le manque de coordination et de coopération entre les services de police bruxellois a des conséquences désastreuses. Si les zones de police collaboraient plus étroitement, des effectifs d’autres zones pourraient être appelés pour les dossiers extrêmement urgents. »
Une situation inexplicable
Tant qu’il n’y aura pas de véritable commandement unique, on continuera de se renvoyer la patate chaude, estime Vanden Borre. « On pourrait penser qu’avec un Conseil régional de Sécurité composé du parquet, de la police fédérale, des six chefs de corps et bien évidemment du ministre-président Rudi Vervoort (PS), de tels dossiers devraient être traités de manière professionnelle. Mais ce n’est visiblement pas le cas. Comment l’expliquer aux victimes sans avoir mauvaise conscience ? »
La N-VA réitère son appel à fusionner les six zones de police bruxelloises suite à cette tragique affaire.