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L’Eurostadium définitivement enterré : combien a-t-il coûté au contribuable ?

Jeudi, le Conseil d’État a définitivement enterré le projet de construction de l’Eurostadium sur le site du Heysel. Il a rejeté le pourvoi en cassation de Ghelamco contre l’arrêt du Conseil flamand des litiges relatifs aux permis. L’entreprise de construction Ghelamco a ainsi épuisé toutes ses possibilités de recours contre le refus de permis pour l’Eurostadium. Fin de la saga.
Chronique d’une mort annoncée
Le député bruxellois Mathias Vanden Borre parle de chronique d’une mort annoncée. « L’Eurostadium représentait parfaitement cette vieille culture politique faite de petits arrangements. Mon prédécesseur Johan van den Driessche s’y est opposé dès le départ et il lui est enfin donné raison. »
L’argent public jeté par les fenêtres
La question est maintenant de savoir si le dossier est définitivement clos. « La ville de Bruxelles et la Région ont à elles deux dépensé au moins trois millions d’euros en frais d’études et d’avocats dans ce dossier, plus toutes sortes de dépenses dans le cadre de l’exploitation du parking C. Ce projet était censé ne pas coûter un euro au contribuable, et que remarque-t-on ? Que l’on a jeté l’argent public par les fenêtres. Je me demande si nous aurons un décompte final. Le contribuable y a droit. La ville a par ailleurs cédé le parking C à Ghelamco dans le cadre d’un bail emphytéotique de 99 ans. Alors, le dossier est-il définitivement clos ? »