L’Europe affiche des ambitions durables dans la nouvelle politique en matière de déchets

18 décembre 2017
Afval

L’Europe a conclu un accord dans le cadre de la nouvelle politique ambitieuse et durable en matière de déchets. Cela devrait initier la transition entre un modèle jetable et un modèle circulaire. L’eurodéputé Mark Demesmaeker, qui a participé aux négociations, évoque un grand pas en avant : « Grâce à ces règles, l’Europe adopte progressivement les normes appliquées avec succès par la Flandre. Le message est clair : à l’avenir, il faudra éviter les déchets, les réutiliser et les recycler. »

D’ici 2035, les Européens devront recycler 65 % de leurs déchets ménagers ou les préparer pour qu’ils soient réutilisés. Seuls 10 % de ces déchets pourront être jetés aux ordures. À l’horizon 2030, 70 % des déchets d’emballage devront être recyclés. Les déchets organiques devront quant à eux être triés et collectés dans toute l’Union européenne pour la fin de 2023. La nouvelle législation vise en outre une diminution des ordures en prévoyant une réduction de moitié de la quantité des déchets alimentaires d’ici 2030.

Une bonne chose pour l’environnement et l’économie

La nouvelle législation européenne incite aussi les producteurs à développer une production plus efficace qui fait la part belle à la réutilisation, à la réparation et au recyclage. « Si nous voulons récupérer nos précieuses ressources, il est essentiel d’augmenter de manière significative notre capacité de recyclage. Les déchets sont une matière première essentielle et agir de manière judicieuse à cet égard permettra de créer davantage d’emplois, de générer une meilleure croissance économique et de réduire les émissions de CO2. La transition vers une économie circulaire est bénéfique pour l’environnement mais aussi pour la Compétitivité La mesure dans laquelle des entreprises implantées dans un pays peuvent faire concurrence aux mêmes entreprises dans un autre pays. Depuis 1996, il existe en Belgique une loi visant à surveiller la compétitivité. Elle dispose que les charges salariales ne peuvent pas évoluer plus rapidement que la moyenne de nos trois pays limitrophes. Le CCE (Conseil Central de l’économie) mesure chaque année si cet objectif est atteint. compétitivité de nos entreprises », explique Mark Demesmaeker.

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