Vous êtes ici
Les problèmes linguistiques persistent au sein des hôpitaux bruxellois
D’après les derniers chiffres du point de signalement flamand des plaintes linguistiques, le nombre de plaintes concernant les hôpitaux bruxellois a atteint un nouveau record. Pour la députée flamande Annabel Tavernier, qui a demandé les chiffres, il reste énormément de travail malgré les récents efforts, comme la création d’un groupe de travail. « Il est inacceptable que les Flamands de Bruxelles ne puissent pas être aidés dans leur langue. Ce n’est pas qu’une question de principe, c’est aussi une question de vie ou de mort. »
Le groupe de travail a pour mission de mieux compiler les informations relatives aux plaintes linguistiques. « Une excellente initiative », estime Annabel Tavernier. « Mais j’espère que nous n’allons pas en rester là. Ce n’est pas en compilant des informations que nous allons résoudre le problème. La Commission Communautaire Qualifie tout ce qui a trait aux rapports entres les régions et les communautés. Ces rapports sont réglés par une législation linguistique détaillée datant de 1966 et les six réformes de l’État, de 1970 à ce jour. Il n’est toutefois pas uniquement question de conflits de nature culturelle et linguistique mais également de visions diamétralement opposées concernant la politique socio-économique, la migration, la justice, etc. Un déficit démocratique s’est créé avec deux opinions publiques scindées. communautaire commune doit veiller au respect de la législation linguistique au sein des hôpitaux bruxellois. Les membres du collège de la Cocom Alain Maron et Elke Van den Brandt doivent agir et imposer le bilinguisme légal. »