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Les nouvelles règles européennes relatives au devoir de vigilance risquent d’étouffer les PME

Aujourd’hui, les États membres de l’UE se penchent à nouveau sur une réglementation imposant à nos entreprises des obligations de vigilance et les rendant responsables de l’ensemble de la chaîne. Si la responsabilité sociale des entreprises est un devoir éthique selon l’eurodéputé Geert Bourgeois, « le texte que le Premier ministre De Croo met sur la table de l’Europe risque de se muer en un nouveau carcan pour nos PME. »
Au lieu de promouvoir des conditions de concurrence équitables, une responsabilité juridiquement sûre et la Compétitivité La mesure dans laquelle des entreprises implantées dans un pays peuvent faire concurrence aux mêmes entreprises dans un autre pays. Depuis 1996, il existe en Belgique une loi visant à surveiller la compétitivité. Elle dispose que les charges salariales ne peuvent pas évoluer plus rapidement que la moyenne de nos trois pays limitrophes. Le CCE (Conseil Central de l’économie) mesure chaque année si cet objectif est atteint. compétitivité , la réglementation proposée crée toute une série de règles, de coûts et de charges. Nos entreprises deviennent notamment responsables des pratiques commerciales éthiques de l’ensemble de leurs fournisseurs, partout dans le monde.
Les entreprises cèdent sous le poids de la réglementation
Nos PME n’ont tout simplement pas les ressources nécessaires pour vérifier et contrôler l’ensemble de la chaîne. Elles cèdent déjà sous le poids de la réglementation actuelle. Selon une analyse de Graydon, 30 % de nos entreprises sont sérieusement menacées par les exigences de rapport de la directive ESG.
Cynique
« Je trouve assez cynique de la part de notre Premier ministre de proposer un Industrial Deal, bien trop tard d’ailleurs, tout en imposant en coulisse de nouvelles règles, des rapports et des sanctions à nos entreprises. Et ce, alors que notre compétitivité est déjà mise à rude épreuve et que notre industrie se réduit chaque jour. Allez expliquer cela à nos entreprises, véritable épine dorsale de notre prospérité flamande », conclut Bourgeois.