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Le problème des quotas de médecins wallons enfin résolu

La répartition inégale des quotas de médecins entre les différentes entités fédérées appartient désormais au passé. L’examen d’entrée en médecine sera obligatoire dans les universités francophones. La répartition du nombre de numéros INAMI L’Institut national d’assurance maladie-invalidité (INAMI) est une institution publique fédérale qui organise les soins de santé, une partie de la sécurité sociale. L’Institut se compose de quatre services principaux : Soins de santé, Indemnités, Évaluation et contrôle médicaux et Contrôle administratif. Des représentants des travailleurs, des employeurs, des mutualités et des dispensateurs de soins travaillent pour l’INAMI. Plusieurs partis flamands sont faveur d’un transfert des soins de santé vers les communautés. INAMI , nécessaires pour pratiquer la médecine, sera fixée par la loi. Une solution est également apportée au trop grand nombre de médecins en Wallonie. La N-VA est satisfaite : « Alors que les gouvernements précédents ont fait payer les Flamands pour la surconsommation wallonne, la N-VA apporte enfin une solution au problème. »
Une surconsommation médicale payée par les Flamands
La nouvelle loi relative aux quotas de médecins met un terme à vingt années de tiraillements dans un dossier éminemment Communautaire Qualifie tout ce qui a trait aux rapports entres les régions et les communautés. Ces rapports sont réglés par une législation linguistique détaillée datant de 1966 et les six réformes de l’État, de 1970 à ce jour. Il n’est toutefois pas uniquement question de conflits de nature culturelle et linguistique mais également de visions diamétralement opposées concernant la politique socio-économique, la migration, la justice, etc. Un déficit démocratique s’est créé avec deux opinions publiques scindées. communautaire . À la fin des années nonante, le gouvernement fédéral avait décidé de mettre un frein au nombre de médecins. Alors que la Flandre avait directement introduit un examen d’entrée, la Wallonie n’avait rien fait. Conséquence : un surplus de médecins francophones et une surconsommation médicale en Wallonie, payée par le fédéral. La Flandre a suffisamment payé. C’en est terminé.