Le néerlandais, langue de votre avenir (à l’école aussi !)

27 novembre 2017
Le néerlandais, langue de votre avenir (à l’école aussi !)

L’enseignement Communautaire Qualifie tout ce qui a trait aux rapports entres les régions et les communautés. Ces rapports sont réglés par une législation linguistique détaillée datant de 1966 et les six réformes de l’État, de 1970 à ce jour. Il n’est toutefois pas uniquement question de conflits de nature culturelle et linguistique mais également de visions diamétralement opposées concernant la politique socio-économique, la migration, la justice, etc. Un déficit démocratique s’est créé avec deux opinions publiques scindées. communautaire GO! recommande à ses directeurs et enseignants de promouvoir la langue maternelle de leurs élèves. Cela ne veut pas seulement dire qu’ils pourront parler arabe, polonais ou n’importe quelle autre langue dans la cour de récréation, mais aussi que leur langue maternelle devra être abordée en classe. Le N-VA trouve que cela va trop loin : « Nous expliquons constamment que le néerlandais est crucial pour l’obtention d'un diplôme, d’un travail et pour la vie en société. Si on laisse les élèves tout faire dans leur propre langue, cela revient à leur dire que le néerlandais n’a pas plus d'importance que leur langue maternelle.

La connaissance du néerlandais augmente les chances de réussite

Pourtant, une bonne connaissance du néerlandais augmente fortement les chances de réussite des jeunes ayant une autre langue maternelle, que ce soit dans l’enseignement ou sur le marché du travail. Ils ont donc tout intérêt à ce que l’école mette l’accent sur le néerlandais et non sur leur propre langue. C'est principalement valable pour les élèves des villes, qui constituent un groupe particulièrement diversifié.

« La langue néerlandaise nous rassemble : aujourd’hui et demain », affirme la N-VA. « Nous devons éviter que les gens se replient dans leur propre communauté linguistique. Pour les élèves et les parents, il est important de promouvoir le néerlandais comme langue de l’avenir, de leur propre avenir. Et l’école est le lieu par excellence pour apprendre le néerlandais. »

Il nous faut miser au maximum sur la connaissance du néerlandais, surtout à Bruxelles, où le retard linguistique des élèves est alarmant. Ne pas le faire reviendrait à mettre en péril les chances de réussite des élèves allophones dans l’enseignement.

Ne pas rendre la situation plus compliquée pour les enseignants

La proposition de GO! rendrait la situation en classe très compliquée. « Courage aux enseignants qui auront dix langues maternelles différentes en classe et devront toutes les promouvoir.  Ou encore pour les travaux de groupe dans la propre langue maternelle des élèves que GO! décrit dans sa vision », explique la N-VA. « Nous ne trouvons déjà plus d’enseignants dans les grandes villes. Cela pourrait leur faire encore plus peur et accentuer les différences entre les différentes langues en classe. »

Pour finir, la N-VA indique que la législation linguistique est et reste d’application. La langue véhiculaire en Flandre reste le néerlandais et cela doit également être le cas dans l’enseignement flamand. Le signal envoyé par GO! crée – ou suscite tout le moins – la confusion.

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