Le handicap salarial de la Belgique continue de croître

20 mars 2014

Les emplois passent à la trappe et l’économie gémit : le gouvernement Di Rupo échoue de manière tragique à répondre à l’évolution des coûts salariaux en Belgique. Et notre manque de Compétitivité La mesure dans laquelle des entreprises implantées dans un pays peuvent faire concurrence aux mêmes entreprises dans un autre pays. Depuis 1996, il existe en Belgique une loi visant à surveiller la compétitivité. Elle dispose que les charges salariales ne peuvent pas évoluer plus rapidement que la moyenne de nos trois pays limitrophes. Le CCE (Conseil Central de l’économie) mesure chaque année si cet objectif est atteint. compétitivité tire également notre capacité d’innovation vers le bas.

Les nombreuses faillites, le chômage et les dernières statistiques d’Eurostat montrent que les coûts salariaux continuent d’augmenter en dehors de toute proportion en Belgique. En 2013, les coûts salariaux horaires nominaux ont progressé de 1,6 %, contre 1,4 % dans le reste de la zone euro.

Par rapport aux pays voisins, les coûts salariaux ont augmenté de 20 % en plus en Belgique. Ils ont progressé chez nous de 1,6 %, contre une augmentation moyenne pondérée de 1,33 % dans les pays voisins.

Pour des économies ouvertes telles la Belgique et la Flandre, un tel Handicap salarial Le handicap salarial est la mesure dans laquelle les salaires sont supérieurs dans un pays déterminé par rapport à un ou plusieurs pays concurrents. Le handicap salarial a, en règle générale, un impact négatif sur la croissance économique et la création d’emplois et c’est pourquoi une loi qui dispose que la Belgique ne peut plus avoir un plus grand handicap salarial est en vigueur dans le pays depuis 1996. handicap salarial pèse très lourdement sur la création d’emplois et sur la rentabilité des entreprises. Le manque de compétitivité à l’échelle internationale agit par ailleurs négativement sur la capacité d’innovation de notre économie. De plus en plus d’entreprises abandonnent le modèle selon lequel la production est alimentée par la recherche et le développement, et inversement.

Plus que jamais, il est par conséquent temps que tout le monde se mobilise en faveur d’une diminution générale des coûts salariaux sans impact sur les salaires nets des travailleurs. Le gouvernement Di Rupo a largement échoué dans ce domaine. Un allégement général des coûts salariaux est un point central du programme de la N-VA.

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