Le chaos migratoire illustre l’échec de la gestion bruxelloise

30 novembre 2021

« Bruxelles illustre à merveille le caractère absolument inhumain et destructeur du modèle d’ouverture des frontières basé sur le trafic d’êtres humains. » Pour le député bruxellois Mathias Vanden Borre et le député fédéral Theo Francken, les choses sont claires : Bruxelles a elle-même créé le chaos migratoire qu’elle dénonce.

Des transmigrants campent aux alentours de la gare du Nord et dans la zone du Canal depuis quelque temps déjà. Le quartier est sale et sent l’urine, ces personnes allant jusqu’à y faire leurs besoins. La violence y augmente également en raison du trafic de drogue, de la prostitution et du vol, créant un sentiment d’insécurité de plus en plus prégnant pour les navetteurs et riverains.

Bruxelles s’oppose diamétralement à la politique d’asile et de migration fédérale

Plusieurs bourgmestres bruxellois tentent pour la énième fois de faire porter le chapeau aux autorités fédérales pour la problématique de l’insécurité et de l’accueil dans le quartier Nord. « Ces dernières années, le quartier Nord est devenu une véritable plaque tournante pour les transmigrants en raison de la politique de gauche menée à Bruxelles. Ils considèrent le quartier comme une étape intermédiaire vers Calais et le Royaume-Uni. Bruxelles s’oppose ainsi diamétralement à la politique d’asile et de migration fédérale. La situation actuelle expose une nouvelle fois cette gestion chaotique. On avait par le passé accusé l’ancien secrétaire d’État Theo Francken. La réalité, c’est que les autorités bruxelloises ont elles-mêmes créé cette situation », expliquent Vanden Borre et Francken.

Des bourgmestres bruxellois écrivent une lettre de menaces au gouvernement fédéral

Dans une lettre adressée au gouvernement fédéral, trois bourgmestres menacent de fermer plusieurs accès à la gare du Nord et de recourir à la police fédérale dans ce quartier problématique s’il ne met pas plus de moyens à disposition pour garantir la sécurité dans le quartier Nord et accueillir les transmigrants. « Les bourgmestres expliquent que la ministre de l’Intérieur peut agir face aux problèmes d’ordre public qui s’étendent sur le territoire de plusieurs communes. Mais il y a un principe de Subsidiarité Selon le principe de la subsidiarité, le niveau le plus bas possible auquel une administration est (encore) efficace est le mieux à même de diriger. C’est pourquoi seules les compétences qu’une instance inférieure ne peut pas exercer ou peut moins bien exercer sont attribuées à une instance centrale ou supérieure ou inversement. L’idée sous-jacente est que les décisions politiques seront prises et exécutées en consultant le plus possible les citoyens. subsidiarité à respecter et c’est au tour du ministre-président Vervoort (PS) d’intervenir. Il peut lui aussi recourir à la police. Pourquoi ne lui écrivent-ils pas ? Ils pourraient en profiter pour lui demander pourquoi la Région finance la transmigration illégale », déclare Vanden Borre.

La N-VA a toujours voulu éviter que Bruxelles ne devienne une plaque tournante de la transmigration

« Pour ce qui est de l’accueil des transmigrants illégaux, le niveau fédéral n’a aucune Obligation Une obligation est un prêt accordé à une entreprise ou à une autorité qui est remboursé avec un intérêt. Contrairement aux actions, la plupart des obligations ont une durée et un intérêt fixes. Cet intérêt est généralement payé annuellement. De ce fait, les obligations impliquent en règle générale un risque moindre que les actions. obligation légale en la matière. En 2018, lorsque j’étais secrétaire d’État, ils envoyaient aussi la facture pour l’accueil des transmigrants au gouvernement fédéral. Ils n’ont jamais rien reçu. La N-VA a toujours voulu éviter de créer une plaque tournante de la transmigration. Tout le monde sait que le système bruxellois n’est pas viable puisqu’il accueille des personnes qui ne souhaitent pas rester à Bruxelles. Ces personnes décident de ne pas suivre les procédures légales alors qu’elles auraient autrement droit au gîte et au couvert. Elles préfèrent rester à Bruxelles illégalement, ce que la Région facilite », explique le député fédéral Francken.

Bruxelles continue d’investir massivement dans l’accueil des transmigrants illégaux

« Bruxelles n’est pas compétente pour l’accueil des transmigrants illégaux. Le gouvernement bruxellois continue pourtant d’investir massivement, créant un effet d’aspiration et énormément de nuisances. Pour 2021, près de 4 millions d’euros seront destinés à la plateforme de transmigration de Schaerbeek, l’ancienne Porte d’Ulysse. Un grand centre de jour pour illégaux est également financé à Bruxelles-Ville, avec encore une fois plusieurs millions d’euros d’aides régionales. Bruxelles illustre à merveille le caractère absolument inhumain et destructeur du modèle d’ouverture des frontières basé sur le trafic d’êtres humains », concluent Mathias Vanden Borre et Theo Francken.

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