La ville de Bruxelles supprime enfin la "Taxe sur la danse"

La "Taxe sur la danse" ne sera plus prélevée dès l’année prochaine. C’est ce qui ressort du budget 2023 de la ville de Bruxelles. « Je suis ravi que le bourgmestre Close m’ait écouté et supprime enfin la taxe sur les parties de danse. Cette taxe absurde était purement parasitaire pour les dancings et ne rapportait quasi rien à la ville. Je me réjouis de cette décision, qui va directement réduire la charge fiscale pour les cafés bruxellois. Il reste maintenant d’autres taxes désuètes à supprimer. Je continuerai de me battre pour un allègement de la fiscalité », explique Mathias Vanden Borre, conseiller communal et député bruxellois N-VA.

La taxe bruxelloise sur les « parties de danse » oblige les exploitants de dancings et de boîtes de nuit à verser 40 centimes par personne qui danse par nuit. « Cette taxe est complètement désuète, surtout au vu des difficultés que rencontre l’horeca à cause des coûts de l’énergie », explique Vanden Borre. Au mois d’octobre, il avait interrogé le bourgmestre Close sur l’intérêt de cette taxe absurde. « La taxe sur la danse » n’a rapporté que 50 000 euros cette année. On peut se demander si cela en vaut vraiment la peine. Elle implique en effet toute une série de tâches administratives, avec des déclarations mensuelles de la part des exploitants et des contrôles sur place. Le bourgmestre m’avait promis de supprimer la taxe à terme », explique Vanden Borre.

Il n’aura pas fallu attendre très longtemps, la ville n’ayant pas inscrit de recettes issues de cette taxe dans son budget 2023, qui sera discuté la semaine prochaine au sein du conseil communal. « Le bourgmestre a joint le geste à la parole. Mais Bruxelles compte encore plusieurs taxes obsolètes, comme celle sur le séjour à la morgue. La ville doit continuer de simplifier et de réduire le nombre de taxes communales afin de diminuer la charge fiscale », conclut Mathias Vanden Borre.