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La N-VA souhaite que l’intégralité de la Constitution soit sujette à révision

La N-VA souhaite que l’intégralité de la Constitution soit sujette à révision. Le président de fraction Peter De Roover et son collègue au Sénat Karl Vanlouwe souhaitent que toutes les options soient ouvertes pour l’électeur le 26 mai. « Chaque article de la Constitution qui n’est pas déclaré sujet à révision constituera en effet un blocage potentiel au cours des cinq prochaines années », expliquent De Roover et Vanlouwe. Ils introduiront un texte à la Chambre et au Sénat afin de rendre l’intégralité de la Constitution sujette à révision.
Pas d’identité nationale
« Francis Fukayama l’avait dit : « La Belgique est un cas étrange qui n’aura jamais une seule identité nationale. » Et nous constatons chaque jour que l’on ne peut remédier à cette absence de nationalité belge à travers une loi ou un décret d’une quelconque autorité. Et les différentes visions du Nord et du Sud illustrent également la division de notre société, qui n’a pas été inventée par Bart De Wever. Il s’agit de réalités démocratiques de plus en plus visibles depuis que tout le monde peut voter », explique Peter De Roover.
Problèmes de structure
En 2014, la N-VA n’a trouvé aucun allié pour le Communautaire Qualifie tout ce qui a trait aux rapports entres les régions et les communautés. Ces rapports sont réglés par une législation linguistique détaillée datant de 1966 et les six réformes de l’État, de 1970 à ce jour. Il n’est toutefois pas uniquement question de conflits de nature culturelle et linguistique mais également de visions diamétralement opposées concernant la politique socio-économique, la migration, la justice, etc. Un déficit démocratique s’est créé avec deux opinions publiques scindées. communautaire . « Nous avions le choix : rester seuls avec notre Confédéralisme Si nous voulons changer quelque chose structurellement, nous devons changer les structures. Le confédéralisme est le changement structurel qui devrait être opéré en Belgique. Dans une confédération, la Flandre et la Wallonie auraient toutes les compétences. Elles les exercent elles-mêmes, mais peuvent également décider de gérer conjointement certaines compétences au niveau confédéral, dans leur intérêt respectif. La logique est complètement inversée : au lieu de transférer certaines compétences du niveau fédéral à la Flandre et à la Wallonie, les compétences peuvent être cédées au niveau confédéral. La collaboration forcée est remplacée par une collaboration volontaire. Devoir devient vouloir. On structure à partir du bas au lieu de scinder à partir du haut. Le confédéralisme équivaut dès lors à décider ensemble ce que nous souhaitons faire conjointement. confédéralisme ou nous mettre au travail au niveau de la Belgique. Nous avons choisi la deuxième option. Mais les problèmes de structure de la Belgique demeurent. Pensons à la politique au niveau des soins de santé ou aux nombreux conflits d’intérêts », explique Peter De Roover.
L’essence des résolutions flamandes restée lettre morte
« Les résolutions flamandes d’il y a vingt ans constituent un bon point de référence pour voir ce qui a été réalisé ou non au niveau de la réforme de l’État », explique Karl Vanlouwe. « Il y a eu des réalisations, mais l’essence des résolutions flamandes est restée lettre morte, y compris après la sixième réforme de l’État. » Bruxelles reste structurellement mal gérée en raison de trop nombreux niveaux de pouvoir et responsables politiques, estime Vanlouwe. Le Sénat, qui a coûté 200 millions ces dernières années pour quelques présentations de livres et rapports d’information, devrait aussi être supprimé.
Ne pas limiter les options pour l’électeur
« Nous ne voulons pas restreindre le choix de l’électeur à l’avance en ne déclarant pas la Constitution sujette à révision. Ce Parlement n’a pas à limiter à l’avance les choix de l’électeur et du prochain Parlement en bloquant toute révision de la Constitution », estiment De Roover et Vanlouwe. « C’est pourquoi nous allons introduire un texte à la Chambre et au Sénat afin de rendre l’intégralité de la Constitution sujette à révision. Il nous semble logique que si ce texte obtient une majorité dans les deux chambres, le gouvernement démissionnaire endosse le rôle de notaire et prenne acte de la décision du Parlement. »