La N-VA s’oppose à la salle de shoot bruxelloise

La N-VA Bruxelles a mené une action contre la salle de shoot censée ouvrir fin mars dans la rue de Woeringen. « Cette salle de shoot et la zone de tolérance de 500 mètres qui l’entoure constituent un très mauvais signal et va à l’encontre de la prévention et du principe de dissuasion. Les autorités bruxelloises facilitent et normalisent la consommation de drogues », estime le député bruxellois N-VA Mathias Vanden Borre.

La ville de Bruxelles souhaite ouvrir une salle de shoot fin mars pour les consommateurs de drogues rue de Woeringen 9. En plus de ça, une zone de tolérance sera installée sur un périmètre de 500 mètres autour de la salle de shoot. Dans cette zone, la possession et la consommation de drogues ne seront pas poursuivies par la police ou le parquet.

La salle de shoot est illégale

La loi sur les drogues est claire : il est interdit de faciliter la consommation de drogues. La salle de shoot est donc illégale. « Mais le ministre de la Justice Van Quickenborne a su se défaire de la situation en attribuant la responsabilité au parquet local. Il est pourtant établi qu’une telle salle est contraire à la loi sur les drogues. La situation dans Bruxelles est tout sauf claire d’un point de vue juridique », remarque Vanden Borre.

Champ libre pour les dealers

La zone de tolérance laisse par ailleurs le champ libre aux dealers. Cela va mettre en péril la qualité de vie et la sécurité du quartier : des bandes de criminels qui menacent et dépouillent les passants et les riverains, qui dealent publiquement et qui importunent les femmes. « Il faut lutter activement contre le trafic et la possession de drogue. Afin de garantir la sécurité du quartier, nous devons appliquer une tolérance zéro, même pour les petits délits », souligne Vanden Borre.

Accompagner vers une vie sans drogue

Prévenir la toxicomanie et les problèmes d’addiction devrait être un engagement politique prioritaire. Nous devons aider au plus vite les consommateurs à se débarrasser de leurs habitudes destructrices. « La salle de shoot a uniquement pour but de contrôler les nuisances, alors que les consommateurs de drogues sont des patients. En tant que société, nous ne pouvons pas abandonner ce groupe à son sort, mais plutôt les accompagner vers une vie sans drogue », conclut Vanden Borre.