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La N-VA salue les mesures anti-terroristes européennes
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Après les récents attentats de Paris, qui ont poussé le gouvernement belge à réinvestir dans la sécurité, le Parlement européen a à son tour approuvé un rapport contenant un arsenal de mesures anti-terroristes. Celui-ci doit servir d’orientation à l’approche européenne en matière de lutte contre le terrorisme. « Nous soutenons les mesures et sommes satisfaits qu’elles incluent entre autres une surveillance accrue des frontières extérieures européennes, et un échange de données plus étendu et plus efficace », déclare le chef de la délégation N-VA, Mark Demesmaeker.
S’ils souhaitent renforcer les frontières extérieures européennes, tant l’Union européenne que les États membres vont devoir utiliser plus efficacement les instruments existants, mentionne le rapport. On retrouve notamment le système d’information Schengen de deuxième génération (SIS II), qui liste les personnes suspectes, et auquel la Belgique collabore étroitement. « Mais ce sont tous les États membres européens qui doivent y participer, et c'est encore trop rarement le cas », déplore M. Demesmaeker.
La sécurité avant tout
La directive PNR permettant l'échange des données des passagers devrait en outre être finalisée pour la fin de l’année. « Un certain nombre de fractions du Parlement européen continuent toutefois à s’y opposer », constate la parlementaire européenne, Helga Stevens. « De plus, le Parlement souhaite uniquement échanger les données des passagers de vols en partance de l’extérieur de la zone Schengen, tandis que nous souhaitons également contrôler les vols au sein de cette zone, de même que le trafic des trains à grande vitesse. Dans ce type de discussions, et au vu de la réalité actuelle, la sécurité doit être notre priorité. »
Intégration
La Flandre mène une politique d’intégration. Il s’agit d’une forme accompagnée, ciblée et dirigée d’intégration sociale de personnes d’origine étrangère dont l’objectif consiste à donner aux nouveaux-venus une place à part entière dans la communauté grâce à l’inclusion et non l’exclusion. L’intégration par entre autres des cours de langues et d’intégration a été concrétisée grâce à la participation de la N-VA au Gouvernement flamand depuis 2004 et à la désignation d’un ministre de l’Intégration.
Intégration
obligatoire
En plus des mesures contenues dans le rapport, M. Stevens plaide en faveur d’un esprit
Communautaire
Qualifie tout ce qui a trait aux rapports entres les régions et les communautés. Ces rapports sont réglés par une législation linguistique détaillée datant de 1966 et les six réformes de l’État, de 1970 à ce jour. Il n’est toutefois pas uniquement question de conflits de nature culturelle et linguistique mais également de visions diamétralement opposées concernant la politique socio-économique, la migration, la justice, etc. Un déficit démocratique s’est créé avec deux opinions publiques scindées.
communautaire
fort, basé sur nos valeurs et normes européennes. « L’échec de la communauté à se forger une identité est le terreau du fondamentalisme. Une intégration réussie demeure essentielle. En fait, notre modèle flamand d’intégration pourrait servir d’exemple pour le reste de la Belgique, mais aussi pour le reste de l’Europe. »