La N-VA réclame une interdiction générale des campements à Bruxelles

14 février 2023
Mathias Vanden Borre

Le campement illégal du pont du quai des Charbonnages risque bien de se muer en une rue des Palais bis. Alors que de plus en plus de tentes viennent s’y greffer, la saleté s’accumule et le sentiment d’insécurité augmente. « En sa qualité de gouverneur, le ministre-président Rudi Vervoort (PS) doit immédiatement imposer une interdiction totale de campements dans toutes les communes », a déclaré le député bruxellois Mathias Vanden Borre à l’occasion de l’évacuation du squat de la rue des Palais.

Depuis le mois d’octobre, des demandeurs d’asile ont établi un campement sur le pont surplombant le canal au niveau du quai des Charbonnages, à hauteur du Petit Château. Ce camp ne cesse de s’étendre. « Le sentiment d’insécurité augmente de jour en jour. Bagarres, nuisances sonores... Ces abris de fortune posent également problème au niveau de la sécurité incendie et de la santé publique. La situation risque bien de se transformer en une rue des Palais bis », met en garde Vanden Borre.

Surréalisme bruxellois

Précision importante : les tentes sont installées d’un seul côté du pont, sur le territoire de Molenbeek et non de la Ville de Bruxelles. Le pont se situe en effet sur deux territoires communaux différents et dépend de deux zones de police différentes. « Une situation surréaliste typique de Bruxelles. Le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close (PS) ne veut pas de campements dans sa ville, tandis que son homologue et camarade du PS molenbeekoise Catherine Moureaux tolère les campements sur son territoire », déplore Vanden Borre.

Éviter une deuxième rue des Palais

Ces situations pourraient être évitées au moyen d’une interdiction régionale. « Sous la direction du PS, Bruxelles est devenue une destination de choix pour les trafiquants d’êtres humains et les transmigrants. L’interdiction de campements pourrait être une première étape d’une campagne de dissuasion à l’attention des migrants cherchant à rejoindre la Belgique de manière illégale. Le ministre-président Vervoort dispose des instruments nécessaires pour ce faire. Il n’y a pas de temps à perdre si l’on veut éviter une deuxième rue des Palais », conclut Vanden Borre.

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