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Geert Bourgeois s’inquiète de la censure sur les réseaux sociaux : « La liberté d’expression doit être le point de départ »

« Je m’inquiète énormément pour notre liberté d’expression. » Dans De Ochtend sur Radio 1, l’eurodéputé Geert Bourgeois s’est expliqué sur sa tribune relative à la liberté d’expression publiée dans De Tijd. Bourgeois voit les plates-formes de réseaux sociaux agir de manière unilatérale en réduisant les gens au silence. « Nous nous trouvons sur un terrain extrêmement glissant. »
La liberté d’expression comme principe de base
Geert Bourgeois attend de l’Europe, notamment, qu’elle protège la liberté d’expression. « La liberté d’expression doit être le point de départ, et non la censure. Dans sa législation sur les services numériques, l’UE se contente de quelques belles paroles. »
Les boîtes aux lettres du XXIe siècle
Pour Bourgeois, les réseaux sociaux doivent être considérés comme un service universel, à l’instar des entreprises de service public. « Les plates-formes numériques sont les boîtes aux lettres du XXIe siècle. Nous devons leur imposer une Obligation Une obligation est un prêt accordé à une entreprise ou à une autorité qui est remboursé avec un intérêt. Contrairement aux actions, la plupart des obligations ont une durée et un intérêt fixes. Cet intérêt est généralement payé annuellement. De ce fait, les obligations impliquent en règle générale un risque moindre que les actions. obligation de service universel, comme pour d’autres entreprises privées, et leur dire : vous devez être ouvertes à tout le monde. »