En voulant légaliser le cannabis, Close abandonne la jeunesse et les rues de Bruxelles

26 juillet 2022
Mathias Vanden Borre

Le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close plaide sans ambages pour la légalisation du cannabis et l’ouverture de coffee-shops. « Le fait de légaliser les drogues ne va pas résoudre les problèmes qu’elles posent », réagit le député bruxellois Mathias Vanden Borre. « Ce serait une défaite pour la société, dont le trafic de drogues serait l’unique bénéficiaire. »

« C’est un véritable aveu de faiblesse de Close, l’approche bruxelloise étant totalement inefficace. Les chiffres l’illustrent parfaitement. Le dernier rapport de l’Observatoire bruxellois pour la Prévention et la Sécurité confirme ce que la N-VA dénonce depuis longtemps, à savoir que Bruxelles devient une plaque tournante de plus en plus importante du crime organisé. »

Quinze fusillades

D’après le rapport, le nombre de cas liés au trafic de drogues par habitant est plus de deux fois plus élevé à Bruxelles qu’en Belgique. « Les bandes ont un impact terrible sur la qualité de vie et la sécurité des quartiers où elles sont actives. À Molenbeek, au moins quinze fusillades ont eu lieu entre fin septembre et juillet. »

Narco-État

Assouplir encore un peu plus la loi sur les drogues ferait en réalité le jeu des trafiquants. Les Pays-Bas sont ainsi réputés pour être un véritable narco-État d’Europe occidentale où les bandes ont parfaitement su prendre pied.

Chaos et violence

« À ceux qui plaident pour la légalisation et la dépénalisation des drogues, je réponds ceci : vous abandonnez définitivement notre jeunesse et nos rues. C’est la politique de demi-mesures menée pendant des années qui a abouti à la situation actuelle. Continuer dans ce sens, c’est favoriser le chaos et la violence », conclut Vanden Borre.

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