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Bart De Wever dans « Le Grand Duel »
Le président de la N-VA, Bart De Wever, était en débat avec le président du PS, Paul Magnette. Un débat des ténors au cours duquel Bart De Wever a déclaré : « Ce n'est pas la N-VA, mais le fait que l'on s'attende à ce que les Flamands continuent à payer pour toutes les folies des francophones, qui mène la Belgique à sa perte. Je suis un démocrate : je souhaite à la Flandre et à la Wallonie une autonomie démocratique. »
Outre le Confédéralisme Si nous voulons changer quelque chose structurellement, nous devons changer les structures. Le confédéralisme est le changement structurel qui devrait être opéré en Belgique. Dans une confédération, la Flandre et la Wallonie auraient toutes les compétences. Elles les exercent elles-mêmes, mais peuvent également décider de gérer conjointement certaines compétences au niveau confédéral, dans leur intérêt respectif. La logique est complètement inversée : au lieu de transférer certaines compétences du niveau fédéral à la Flandre et à la Wallonie, les compétences peuvent être cédées au niveau confédéral. La collaboration forcée est remplacée par une collaboration volontaire. Devoir devient vouloir. On structure à partir du bas au lieu de scinder à partir du haut. Le confédéralisme équivaut dès lors à décider ensemble ce que nous souhaitons faire conjointement. confédéralisme , des questions telles que le pouvoir d'achat, la défense, la migration et la Sécurité sociale En Belgique, la sécurité sociale relève jusqu’à aujourd’hui du fédéral. Les principaux piliers de la sécurité sociale belge sont l’assurance maladie-invalidité (INAMI), les pensions, l’assurance-chômage et les allocations familiales, sans oublier les maladies professionnelles, les accidents du travail et les vacances annuelles. Certains partis flamands prônent depuis longtemps le transfert de (grands pans de) la sécurité sociale aux régions et communautés. sécurité sociale ont également été abordées. « Le PS gouverne la Wallonie depuis des décennies. Les chiffres du chômage et de la pauvreté sont dramatiques. Le PS ne se sent-il pas un peu responsable ? ", a déclaré M. De Wever lors du débat.
Pour une Wallonie prospère
Le président De Wever a donc averti qu'un assainissement en profondeur des finances publiques était nécessaire et qu'une réforme socio-économique et Communautaire Qualifie tout ce qui a trait aux rapports entres les régions et les communautés. Ces rapports sont réglés par une législation linguistique détaillée datant de 1966 et les six réformes de l’État, de 1970 à ce jour. Il n’est toutefois pas uniquement question de conflits de nature culturelle et linguistique mais également de visions diamétralement opposées concernant la politique socio-économique, la migration, la justice, etc. Un déficit démocratique s’est créé avec deux opinions publiques scindées. communautaire était indispensable. C’est important non seulement pour les Flamands, mais aussi pour la prospérité des Wallons.
Un modèle de migration différent
L'un des thèmes importants abordés au cours du débat a été celui de la migration et de l' Intégration La Flandre mène une politique d’intégration. Il s’agit d’une forme accompagnée, ciblée et dirigée d’intégration sociale de personnes d’origine étrangère dont l’objectif consiste à donner aux nouveaux-venus une place à part entière dans la communauté grâce à l’inclusion et non l’exclusion. L’intégration par entre autres des cours de langues et d’intégration a été concrétisée grâce à la participation de la N-VA au Gouvernement flamand depuis 2004 et à la désignation d’un ministre de l’Intégration. intégration . Selon Bart De Wever, les Wallons en ont marre de la politique européenne d'ouverture des frontières et il est incompréhensible que le PS continue à défendre ce modèle migratoire. « 78% des migrants ne viennent pas avec la perspective de travailler ici », nous dit De Wever. Grâce à l'État PS, ils bénéficient immédiatement d'un revenu d'intégration, d'allocations familiales et de toutes sortes d'autres avantages sociaux. Bien entendu, ils ne vont pas travailler. Ils voient la sécurité sociale comme un buffet où ils peuvent manger sans devoir contribuer", prévient-il. C'est pourquoi il préconise un modèle de migration contrôlée.
Autonomie
Il appelle la Wallonie à prendre son destin en main pour sortir de la misère et de la mauvaise gestion. « L'autonomie est le meilleur remède », estime-t-il.
Enfin, Bart De Wever a adressé un dernier message aux électeurs wallons : « N'ayez pas peur. N'écoutez pas les paroles de Magnette, mais regardez les chiffres", a-t-il conseillé. « Choisissez une autre voie. »