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240 euros par maison de repos bruxelloise pour promouvoir le néerlandais
« Chaque néerlandophone doit pouvoir être soigné en néerlandais dans les maisons de repos bruxelloises. » La N-VA s’inquiète quant au respect du bilinguisme dans 49 maisons de repos bruxelloises transférées de la Commission Communautaire Qualifie tout ce qui a trait aux rapports entres les régions et les communautés. Ces rapports sont réglés par une législation linguistique détaillée datant de 1966 et les six réformes de l’État, de 1970 à ce jour. Il n’est toutefois pas uniquement question de conflits de nature culturelle et linguistique mais également de visions diamétralement opposées concernant la politique socio-économique, la migration, la justice, etc. Un déficit démocratique s’est créé avec deux opinions publiques scindées. communautaire française à la Commission communautaire commune (COCOM). « Chacune de ces maisons de repos ne reçoit que 240 euros pour promouvoir le néerlandais », déplore le parti.
Pas compétente
Le Parlement bruxellois a décidé cette semaine de transférer 49 maisons de repos vers la COCOM. Ce transfert n’aurait en principe pas dû se faire, la COCOM n'étant compétente que pour les maisons de repos bilingues. Seulement deux de ces 49 maisons de repos sont effectivement bilingues. En outre, le budget pour la promotion du néerlandais dans les 47 autres maisons de repos n’a pas été augmenté. Il est toujours de 38 000 euros pour 158 maisons de repos bruxelloises, soit 240 euros par maison de repos, et doit permettre de passer d’un fonctionnement francophone à un fonctionnement bilingue.
Respect du bilinguisme
De plus, le contrôle du bilinguisme laisse à désirer. Une seule inspection a eu lieu entre 2014 et 2017. La N-VA a interrogé le ministre flamand de Bruxelles sur ce transfert controversé au sein du Parlement flamand. « Notre parti s’inquiète sérieusement quant au respect du bilinguisme dans les maisons de repos transférées », explique la N-VA, qualifiant la réponse du ministre d’« insuffisante ».