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Grève des chemins de fer : la N-VA souhaite réformer la concertation sociale au sein de la SNCB
Mécontents de l’accord social 2020-2022, les syndicats ferroviaires ont annoncé une grève pour le jeudi 19 décembre. « Une décision irresponsable », estime la N-VA, qui a élaboré une proposition de réforme de la concertation sociale.
Une grève de 24 heures coûte des millions
Les syndicats ferroviaires CGSP et SLFP ont annoncé une grève de 24 heures. La N-VA regrette cette décision. « En 2018, la SNCB a perdu pas moins de 5,7 millions d’euros en billets non vendus en raison des grèves. Sans même parler des répercussions économiques liées aux problèmes de mobilité. Chaque grève des trains coûte des millions. »
Un processus décisionnel trop lourd
Selon la N-VA, la concertation sociale au sein des chemins de fer est dysfonctionnelle. Au sein de la Commission paritaire nationale pour le transport ferroviaire, chaque décision requiert en effet une majorité des deux tiers. « Il arrive souvent qu’une majorité de partenaires sociaux soit d’accord avec une proposition mais que celle-ci soit rejetée en raison de cette règle des deux tiers. Une exception injustifiable : dans presque tous les autres secteurs économiques, les décisions sont prises à la majorité simple. Ce processus décisionnel est beaucoup trop lourd. »
Limiter les grands conflits sociaux
Ce lourd processus décisionnel est l’une des causes des difficultés rencontrées au niveau de la concertation sociale à la SNCB. « Une situation impossible à justifier : pourquoi la concertation sociale au sein des chemins de fer nécessiterait-elle une majorité des deux tiers alors qu’une majorité simple suffit dans le secteur automobile et le secteur de la construction, par exemple ? » À travers une proposition de loi, la N-VA souhaite remplacer cette majorité des deux tiers par une majorité simple, comme dans les autres secteurs. « La concertation sociale n’en sera que facilitée et cela permettra d’éviter les grands conflits sociaux. »