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La Wallonie demande à la SNCB de remplir ses souliers
« C’est précisément lors de la Saint-Nicolas que la Wallonie a déposé sa liste de souhaits, comparable aux catalogues entiers de Dreamland, Fun et Bart Smit réunis. » La N-VA ne trouve pas sérieuse la liste de souhaits du gouvernement wallon dans le cadre de l’élaboration du nouveau plan de transport ferroviaire. « C’est bien simple, la Wallonie demande tout. La SNCB devrait plutôt élaborer des plans de transport régionaux. »
Une liste de souhaits impressionnante
La SNCB travaille à l’élaboration d’un nouveau plan de transport. Dans ce cadre, les régions ont leur mot à dire. Le ministre wallon de la Mobilité Philippe Henry (Ecolo) a une liste de souhaits impressionnante : extension de l’offre avec au moins un train par heure et par direction pour chaque gare et arrêt, offre plus lisible, extension de l’offre sur les grandes lignes, autour de Bruxelles, aux points de passage frontaliers, le matin, le soir... Le tout soutenu par de plus gros investissements.
Des exigences démesurées, payées par les autres
Ces exigences démesurées n’auront pas le soutien de la N-VA. « C’est précisément lors de la Saint‑Nicolas que la Wallonie a déposé sa liste de souhaits, comparable aux catalogues entiers de Dreamland, Fun et Bart Smit réunis. C’est bien simple, le gouvernement wallon demande tout. Facile quand c’est les autres qui paient. »
Un grand gaspillage
Il y a deux semaines à peine, le CEO d’Infrabel Luc Lallemand avait pourtant expliqué au parlement que de nombreuses liaisons ferroviaires wallonnes n’étaient pratiquement pas utilisées et coûtaient énormément d’argent. « Je n’ai pas connaissance d’un plus grand gaspillage d’argent », avait expliqué Lallemand concernant les trains vides en Wallonie.
Un plan de transport séparé pour la Flandre et la Wallonie
Autant de raisons de mettre en place une structure régionale du plan de transport de la SNCB, estime la N-VA. « Il est normal que les régions aient leur mot à dire concernant le plan de transport. Elles sont en effet responsables de la majeure partie de la politique de mobilité. L’idéal serait un plan de transport séparé pour la Flandre et la Wallonie. Les réseaux ferroviaires sont déjà séparés en grande partie, avec uniquement Bruxelles pour lien. À terme, les régions pourraient ainsi prendre en charge les coûts des services qu’elles demandent. »