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La hausse exponentielle de la consommation d’huile de palme constitue un risque pour l’environnement et le climat

Toutes les 47 secondes, l’équivalent d'un terrain de football est rasé dans les forêts tropicales, notamment pour la production d’huile de palme et de soja. La N-VA tire la sonnette d’alarme quant à l’impact de la hausse de la consommation d’huile de palme sur la déforestation, le climat et peut-être même la santé publique. Elle demande un débat et l’examen des différentes alternatives.
Impact négatif
La consommation d’huile de palme a quadruplé depuis 1995 et devrait encore le faire d’ici 2050. Point positif : la création d’emplois dans des pays comme l’Indonésie et la Malaisie. En revanche, les forêts tropicales sont rasées et brûlées pour de nouvelles plantations à un rythme effréné. « La production d’huile de palme non durable émet d’immenses quantités de CO2 et menace l’existence de nombreuses espèces animales, dont les orangs-outans et le tigre de Sumatra », affirme la N-VA. Les conditions sociales sur les plantations sont souvent déplorables et les droits des populations autochtones ne sont pas toujours respectés.
Des alternatives saines
De plus en plus d’études soulignent les potentiels risques de l’huile de palme pour la santé, supérieurs à ceux des autres graisses végétales. C’est pourquoi la N-VA demande que le gouvernement promeuve l’huile de palme durable et étudie l’impact de cette huile sur la santé publique. « Si nous avons le choix entre une huile de palme durable ou non ou des graisses végétales alternatives comme l’huile européenne de tournesol, de navette ou d’olive, que faut-il faire ? Ajoutons à cela l’impact supérieur de l’huile de palme sur la santé publique. Il est temps d’avoir un débat sérieux », conclut la N-VA.