Le Rhin d’acier à nouveau sur les rails

8 mars 2018
IJzeren Rijn

La Flandre et le Land allemand de Rhénanie-du-Nord-Westphalie sont parvenus à un accord sur le Rhin d’acier. Le ministre flamand de la Mobilité Ben Weyts a pu convaincre son homologue de Rhénanie-du-Nord-Westphalie Hendrik Wüst du meilleur tracé. Tous deux plaident pour une concertation entre les trois pays, impliquant en plus du gouvernement fédéral les Pays-Bas, l’Allemagne et la Commission européenne. « Un consensus politique entre toutes les autorités concernées est primordial », souligne le ministre Weyts.

Transport alternatif

Pour les ports flamands, l’accès à la région de la Ruhr est primordial. D’après les prévisions, le transport de fret devrait augmenter de 50 % d’ici 2030. Nos routes flamandes déjà saturées ne pourront pas le supporter. Le ministre Weyts mise donc sur des alternatives comme la navigation intérieure et le rail. « Je souhaite retirer les camions des autoroutes comme l’E19 et l’E313 et transporter leur fret par train », explique Ben Weyts.

La moitié du coût

Le Rhin d’acier fait partie de ces alternatives. Le ministre Weyts a commandé une étude sur le meilleur tracé. Ce tracé, baptisé 3RX, démarre d’Anvers, passe par Mol et Hamont, rejoint ensuite Ruremonde et Venlo, avant d’arriver à Viersen en Allemagne. Hendrik Wüst a déjà donné son accord pour le tracé 3RX. « L’étude internationale a confirmé que le tracé 3RX était comparable au tracé historique du Rhin d’acier, mais revenait moitié moins cher », conclut le ministre Ben Weyts.

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