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Des conditions strictes pour les chômeurs actifs dans le cadre de l'économie collaborative
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Les chômeurs auront certes le droit de générer des revenus supplémentaires dans le cadre de l’économie collaborative, mais leurs allocations de chômage diminueront alors. Les restrictions existantes pour le cumul d'un emploi et d'une allocation resteront en effet en vigueur. « Le contraire aurait été absurde », estime la N-VA. « Qui donc chercherait encore à trouver un emploi classique s’il pouvait gagner de l’argent en tant que chauffeur Uber ou propriétaire Airbnb tout en conservant ses allocations ? »
Les règles relatives à l’économie collaborative ont été adaptées dans le récent accord estival. La taxe de 10 % a été supprimée et il sera désormais possible de gagner jusqu'à 6 000 euros par an. Alors que les revenus supplémentaires sont limités à certains groupes cibles, ce n’est pas le cas dans l’économie collaborative. L’implication pour les indemnités des chômeurs actifs dans le système n'était pas claire.
La N-VA a donc demandé et reçu une réponse claire du ministre compétent : « Le nouveau régime ne doit pas créer de piège au chômage. Les chômeurs ne pourront travailler dans le cadre de l'économie collaborative que selon des conditions très strictes et avec l'accord des services de l’emploi. »