L’engagement temporaire à l’étranger limité à 12 mois

24 octobre 2017

Les travailleurs européens engagés temporairement à l’étranger ne pourront bientôt plus y travailler que pour une durée de 12 mois maximum. Si nécessaire, ce délai pourra être prolongé jusqu'à 18 mois. « En rendant impossible les abus en matière de détachement ‘temporaire’, l’Europe franchit une nouvelle étape dans la lutte contre le dumping social », se réjouit l’eurodéputée Helga Stevens. La N-VA insiste depuis longtemps déjà pour une réduction de la durée du détachement.

« Un salaire égal pour un travail égal au même endroit : ce principe est central pour nous », explique Stevens. Le Conseil européen le défend visiblement également. Mais pour mettre un terme à la concurrence déloyale, nous devons supprimer toutes les échappatoires. »

Supprimer les échappatoires

Désormais, les conditions de rémunération du pays d’accueil seront valables dès le premier jour : une bonne chose. Malheureusement, les cotisations sociales continueront d’être payées dans le pays d'origine. Une partie des emplois créés par le gouvernement fédéral sont occupés par des travailleurs étrangers qui ne paient pas de cotisations sociales chez nous. C’est injuste vis-à-vis de nos experts de la construction flamands qui paient honnêtement leurs cotisations.

Besoin d’un terrain de jeu équitable

Il existe par ailleurs des possibilités d’amélioration dans le secteur des transports également. Celui-ci a été exclu de l’accord, mais nous ne pouvons pas non plus accepter le dumping social en la matière. Si la Flandre veut être la plaque tournante logistique de l’Europe, nous ne pouvons plus perdre d’emplois peu qualifiés en faveur de l’Europe de l’Est. Nous avons besoin d’un terrain de jeu équitable.

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