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Débat sur le Brexit : la nécessité d’être réaliste
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Le Parlement européen débat de nouveau sur les négociations autour du Brexit. « Ces débats font toujours beaucoup parler d’eux dans les médias, mais n’apportent que peu de résultats », déplore le parlementaire européen Sander Loones. « Le Parlement doit mettre en place un régime de transition juridiquement sûr et parvenir à un accord correct avec le Royaume-Uni. Ce n’est pas seulement important pour les Britanniques mais également pour la Flandre. »
La transparence dans les négociations sur le Brexit est importante. L'avenir de l'UE et la nouvelle relation avec le Royaume-Uni doivent faire l'objet d'un débat démocratique et ne doivent pas être sujets à une politique bureaucratique des petits arrangements. « Nos citoyens et entreprises européens ne veulent pas de spectacle politique. Ils attendent des résultats et un bon accord », souligne Loones. « Tout le monde devrait investir son énergie à cette fin. »
Selon Loones, un réalisme accru se fait déjà sentir au congrès du parti des Conservateurs britanniques. « Les Britanniques semblent être plus pragmatiques. Cela se ressent dans de nombreuses discussions que j’entretiens avec les politiciens et les collaborateurs de cabinet. Ils savent qu’après leur départ, ils ne pourront plus bénéficier des mêmes avantages européens. »
Une période de transition correcte
Dans le même temps, les partis traditionnels au sein du Parlement européen semblent enclencher la marche arrière. « Soyons honnêtes : qui croit encore qu’un accord sur le Brexit puisse être négocié en détail d’ici 2019 ? Cependant, il est possible de définir une période de transition correcte. C’est une bonne chose que les Britanniques commencent à s’en rendre compte. Une telle phase de transition peut offrir une sécurité à nos entreprises tout en libérant davantage de temps pour des négociations plus détaillées. Mais nous ne devons plus perdre de temps. Tout le monde doit donner son maximum pour cette transition correcte. »
Continuer à commercer
La N-VA investit depuis des années dans les relations avec le Royaume-Uni et continuera à le faire après le Brexit. « Même après leur départ en dehors de l’UE, les Britanniques resteront nos voisins et nous continuerons à faire des affaires avec eux », conclut Loones. « C’est également une nécessité dans le sens où des milliers d’emplois en Flandre sont directement liés au commerce avec l’Angleterre ou en dépendent. En outre, les Britanniques valorisent le lien historique et économique avec la Flandre. »