La menace de grève de l’ACOD démontre la nécessité d'un service minimum

13 juin 2017

Le syndicat socialiste des chemins de fer brandit la menace d’un été agité si le gouvernement poursuit dans sa volonté de mettre en place un service minimum en cas de grève. « Cette réaction démontre parfaitement pourquoi ce service minimum est tellement indispensable », explique la N-VA : « L’ACOD Spoor veut à tout prix empêcher que ceux qui souhaitent travailler les jours de grève puissent le faire. »

L’ACOD Spoor considère la proposition du gouvernement comme une attaque au droit de grève. La N-VA réfute cet argument : « Chaque travailleur est libre de participer ou non à une grève. Il suffit simplement de le signaler quatre jours à l’avance, de sorte que la SNCB puisse élaborer un plan avec ceux qui souhaitent travailler. » Et c’est là que le bât blesse selon le parti : actuellement, le syndicat des chemins de fer, avec un groupe relativement restreint de grévistes, perturbe l’ensemble du trafic ferroviaire. À travers des blocages ferroviaires et en occupant des cabines de signalisation, ils empêchent les non-grévistes de faire leur travail. Beaucoup sont alors contraints de prendre un jour de congé.

Fausses informations

L’ACOD Spoor prétend que les voyageurs ne sauront pas si leur train roule ou non. Dans sa proposition, le gouvernement prévoit pourtant que la SNCB communique 24 heures à l’avance les trains qui, selon le plan annoncé, circuleront bel et bien. « En d’autres termes, l’ACOD Spoor diffuse de fausses informations afin d’influencer l’opinion publique », conclut la N-VA.

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