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Audit approfondi de B-FAST

La N-VA demande un audit approfondi de B-FAST, l’équipe d’urgence belge qui intervient en cas de catastrophes à l’étranger. Pendant la dernière mission de sauvetage au Népal, il est en effet apparu clairement que l’organisation ne se passait pas sans heurts. Il a en outre été révélé que, dans le passé, sous l'ancienne ministre Onkelinx (PS), des mesures d’exception avaient été prises à plusieurs reprises au profit de l’actuel chef de la cellule de crise B-FAST, Geert Gijs. La N-VA demande dès lors un audit organisationnel et financier, afin d'inventorier les abus présents et passés.
Il est inacceptable que l’évaluation de l’opération de sauvetage au Népal se fasse attendre à ce point. Après un an, la N-VA ne dispose pas encore de réponses suffisantes concernant le coût de cette mission, ni celui des autres missions. Le financement de B-FAST provient de cinq départements publics et s’avère donc plutôt complexe. La N-VA souhaite par conséquent impliquer la Cour des comptes.
Clientélisme
Mais l'organisation et la coordination de B-FAST ne sont pas les seuls talons d'Achille de la structure d'intervention. Certaines décisions passées posent également question. Ainsi, le blason du chef actuel de B-FAST et chevalier Geert Gijs, d’une valeur de 3 700 euros, a été payé par le SPF Santé publique. Il n’est pas habituel que l’employeur assume ces coûts. De plus, Gijs doit sa fonction de chef de cellule à une faveur de l'ancienne ministre Onkelinx, qui lui a ouvert la porte alors qu’il n’avait pas à l’époque le diplôme requis. S’ajoutent à cela des rumeurs relatives à l’utilisation personnelle abusive des véhicules de service. Ce type de clientélisme n’a pas sa place dans une organisation publique moderne, estime la N-VA. Il est aussi regrettable que ces situations intolérables compromettent l’image des nombreux bénévoles qui s’investissent pour B-FAST.