L’Europe souffle le chaud et le froid à propos de la Turquie

Le député européen N-VA Mark Demesmaeker déplore l’approbation du rapport de suivi annuel concernant l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.

Il estime que le « Le Parlement européen ferait mieux d’être clair dans les relations qu’il entretient avec Ankara ». « D’une part, nous tendons une carotte à la Turquie pour pouvoir respecter nos propres promesses. D’autre part, nous exprimons des critiques de plus en plus nombreuses sur l’absence d’un état de droit crédible dans le pays. »

La Turquie a connu un parcours mouvementé cette dernière année. Des actes d’une violence excessive ont été perpétrés à l’encontre des manifestants de la place Taksim en 2013. Selon les organisations internationales de défense des droits de l’homme, des violations des droits de l’homme à grande échelle ont été commises lors de ces manifestations et on est aujourd'hui confronté à des révélations sur la corruption au plus haut niveau.

Demesmaeker reconnaît que la Turquie connaît également des développements positifs, mais qu'ils sont insuffisants. « La politique de polarisation du gouvernement actuel reste un obstacle sur la voie des réformes démocratiques. Le mandat de la Commission européenne est par conséquent compromis. »