Pas de pic hivernal dans les demandes d’asile : nouvelle baisse de 32 % en novembre

30 novembre 2025
Anneleen Van Bossuyt

Grâce à la politique menée par la ministre de l’Asile et de la Migration Anneleen Van Bossuyt, le traditionnel pic hivernal dans les demandes d’asile ne s’est pas produit cette année. En septembre 2025, le nombre de demandes avait déjà chuté de 21 % par rapport à l’année précédente. En octobre, la baisse atteignait 36 %, et la tendance se confirme en novembre avec un recul de 32 % par rapport au même mois en 2024.

« Habituellement, les demandes d’asile augmentent à l’approche de l’hiver. Mais cette année, pour la première fois depuis longtemps, ce pic saisonnier n’a pas eu lieu. C’est le résultat de choix politiques stricts mais justes », explique la ministre Anneleen Van Bossuyt.

Une politique stricte mais équitable

Au cours des derniers mois, plusieurs mesures ont été mises en place pour limiter les arrivées et prévenir les abus de la procédure.

Des contrôles ont été instaurés à l’arrivée des bus, des trains et des vols dans l’espace Schengen. Les abus liés aux primes au retour ont été stoppés. Les demandeurs d’asile ayant déjà obtenu une protection dans un autre pays de l’UE, ou s’étant vu opposer un refus, n’ont plus droit à l’accueil en Belgique. Les règles du regroupement familial ont également été renforcées avec des exigences plus strictes en matière de revenus, des délais d’attente plus longs et un âge minimum porté à 21 ans.

Par ailleurs, le droit au revenu d’intégration sera désormais conditionné à des efforts d’intégration, pour que soutien et responsabilité aillent de pair.

Fermeture des hôtels

La ministre indique également que le recours à l’hébergement hôtelier a été réduit de plus de moitié. Deux hôtels fermeront définitivement leurs portes la semaine prochaine. Quant à la liste d’attente pour les hommes seuls, elle a été entièrement résorbée – y compris dans le cadre de l’accord de Bruxelles.

« Ce n’est pas une fin en soi, mais bien un tournant », insiste Anneleen Van Bossuyt. « Nous continuons à bâtir un système d’asile ordonné, qui lutte contre les abus et n’offre une protection qu’à ceux qui y ont réellement droit. »

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