Jobs pour un retour à l’emploi : un accompagnement sur mesure pour les malades de longue durée

22 octobre 2025
Des emplois de relance pour donner un second souffle aux travailleurs

La Belgique compte aujourd’hui plus de malades de longue durée que jamais auparavant. Pourtant, le fonds fédéral « Retour au travail » – doté de 13,7 millions d’euros – semble produire peu d’effet. Ce fonds est censé aider les personnes en incapacité de travail à se réinsérer professionnellement, mais en pratique, seules 281 personnes utilisent actuellement les chèques prévus à cet effet.

« Cela prouve que le système actuel ne fonctionne pas de manière optimale », déclare Axel Ronse, chef de groupe à la Chambre. Avec la députée Eva Demesmaeker, il propose donc une alternative : les jobs pour un retour à l’emploi.

Un travail adapté pour les malades de longue durée

La nouvelle proposition de loi permettrait aux personnes en incapacité de travail et aux personnes en situation de handicap de travailler jusqu’à 84 heures par mois, pendant une durée maximale de deux ans, au tarif horaire normal, sans perdre leur allocation.

« Beaucoup de malades de longue durée ont encore un potentiel de travail. Nous voulons les aider à réintégrer le marché de l’emploi en valorisant les talents qu’ils ont encore. Nous ne les abandonnons pas », explique Eva Demesmaeker.

Les avantages des jobs pour un retour à l’emploi :

  • Une augmentation du pouvoir d’achat
  • Le maintien d’un lien avec le monde du travail
  • La possibilité d’essayer plusieurs emplois sans perdre son allocation

Les employeurs aussi y trouvent leur compte : ils ne paient que les heures réellement prestées, sans être liés par des obligations comme une indemnité de licenciement ou le paiement du salaire garanti en cas de rechute.

« Les jobs pour un retour à l’emploi offrent une solution sur mesure, et peuvent représenter un tremplin vers un emploi classique », affirment Axel Ronse et Eva Demesmaeker.

« Ce système lève les freins des deux côtés : celui de l’employeur, souvent réticent à embaucher une personne en incapacité, et celui du travailleur malade, qui n’ose pas faire le pas de peur de perdre son allocation. »

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