Nouveau système de contrôle aux frontières : plus de sécurité dans l’espace Schengen

L’Union européenne lance aujourd’hui la mise en œuvre du système d’entrée/sortie (EES) à ses frontières extérieures. Ce nouveau dispositif enregistre automatiquement chaque personne entrant ou quittant l’espace Schengen. L’objectif : rendre les contrôles plus sécurisés, rapides et fiables.

« Ce système automatisé d’enregistrement des entrées et des sorties renforcera considérablement la sécurité des citoyens européens », déclare Assita Kanko, députée européenne et l’une des principales instigatrices de cette nouvelle législation.

Ce qui change

Les ressortissants de pays tiers effectuant de courts séjours devront, à leur arrivée, enregistrer leurs empreintes digitales et une image faciale. L’EES remplacera ainsi progressivement le cachet manuel apposé dans les passeports.

Les États membres disposeront en temps réel d’informations sur les entrées et sorties, ce qui contribuera à lutter contre la fraude, le vol d’identité et les séjours irréguliers.

« C’est une arme essentielle contre la migration illégale », souligne Assita Kanko. « Après des années de retard, nous mettons enfin en place un système moderne qui protège nos frontières. L’EES permettra de mieux lutter contre l’immigration illégale tout en améliorant l’expérience de voyage. »

Selon Mme Kanko, ce nouveau dispositif combine sécurité accrue et confort pour les voyageurs : « Ceux qui voyagent légalement passeront plus vite et plus facilement les contrôles. »

Mise en œuvre progressive

Le système EES entrera en vigueur le 12 octobre 2025 et sera progressivement déployé dans les aéroports, ports maritimes et postes frontaliers terrestres.

« Le dispositif sera introduit de manière graduelle à partir du 12 octobre aux frontières extérieures de l’espace Schengen, pour une mise en service complète en avril 2026 », précise la députée européenne.

L’EES respecte les normes les plus strictes en matière de protection des données et de vie privée. Des audits indépendants seront menés par les autorités européennes et nationales, et toutes les communications seront entièrement chiffrées.

« Nous redonnons à Schengen son caractère sûr et fiable. C’est une bonne nouvelle pour notre sécurité, mais aussi pour chaque voyageur respectueux des règles », conclut Assita Kanko.