La N-VA demande la reconnaissance de tous les enfants nés sans vie

Aujourd’hui, les parents ne peuvent faire reconnaître officiellement un enfant né sans vie qu’à partir de 140 jours de grossesse. Une limite arbitraire et totalement injustifiée, estime la députée Valerie Van Vaerenbergh. « La douleur des parents existe, quelle que soit la durée de la grossesse », souligne-t-elle.

C’est pourquoi Valerie Van Vaerenbergh a déposé une proposition de loi visant à supprimer ce seuil minimal et à offrir aux parents la possibilité de faire reconnaître tout enfant étoile, quel que soit le terme de la grossesse.

Le chagrin lié à la perte d’un enfant étoile ne dépend pas de la durée de la grossesse

De nombreux parents s’attachent à leur enfant dès les tout premiers instants. Ils rêvent d’un avenir, choisissent parfois déjà un prénom, partagent leur bonheur. Lorsque ce rêve s’interrompt brutalement, la douleur reste la même — que la grossesse ait duré 8, 15 ou 20 semaines.

« Quand on attend un enfant depuis des années et qu’on le perd pendant la grossesse, on n’a que faire d’une durée minimale imposée. En supprimant ce seuil et en reconnaissant tous les enfants nés sans vie, nous voulons aider les parents à vivre leur deuil et à trouver un apaisement », explique Valerie Van Vaerenbergh.

Donner un prénom et/ou un nom de famille à l’enfant

La N-VA propose également de laisser aux parents le choix d’inscrire leur enfant avec un prénom et/ou un nom de famille, sans que cela n’entraîne de personnalité juridique ni de conséquences légales.

Cela permettrait aussi au père de reconnaître l’enfant lorsque les parents ne sont pas mariés, offrant ainsi aux pères la possibilité de donner une place à leur propre chagrin.